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Par LILIIANE le 1 Mai 2017 à 09:40
A l'abordage
Pour ce défi N°185
il n’y a pas de fête du travail qui tienne,
en Corse on travaille tout le temps …
et c’est une Corse qui le dit
vous propose de vous inspirer d’une de ces deux images
pour composer un poème dont les vers
FINISSENT par des mots imposés .
Vous pouvez utiliser ces mots dans n’importe quel ordre,
les utiliser tous on n’écrire que 4 vers …
c’est vous qui voyez, selon votre inspiration ….
Les fins de vers imposées :
lascar(s)
andouille
zigouille
avatar
malabar
magouille
sonar
Zanzibar
coaltar
chatouille
dollar
quenouille
Oligarchie chez les volatiles
Eh les lascars !
Oui, vous, les rois de la glandouille
Qui mâchouillez des malabars
Les yeux hagards
On dirait qu’ tout part en quenouille !
Bande de fêtards !
Vous m’avez l’air dans le coaltar
Encore une bringue dans le Zanzi bar ?
Faudrait quand même passer au vert
Laisser d’ coté toutes vos magouilles
Vos embardées, vos avatars
Vos déboires et tous vos dollars
Et arrêter de faire l’andouille
Pour retrouver vos bonnes manières.
VOS GUEULES LES MOUETTES!
ON EN A MARE!
D’ être les pigeons dans cette histoire
Il se fait tard
Et à n'plus becquer que vos miettes
On s'égosille, on s'émoustille
On a l’gosier qui chatouille
Réactivez
Vite vos sonars
Et dégagez
Ou sinon gare !
A défaut d'une bonne tambouille
La faim
Justifiant les moyens
Il s’pourrait bien qu’on vous zigouille!
Si vous nous cherchez trop des pouilles!
Chloé
8 commentaires -
Par LILIIANE le 8 Décembre 2016 à 09:07
Les croqueurs de mots
N°175
jeudi poésie
08/12 libre
A la barre
Jeanne Fadosi
http://croqueursdemots.apln-blog.fr/2016/11/28/defi-175-jeanne-fadosi-a-la-barre-no-actuality/
Le vieux banc
Moi le vieux tatoué, en lettres de noblesse
Dans mes veines vermoulues, où s’écoule ma sève,
Je porte en mon sein, toutes les traces du temps,
Du cristallin iodé et de toutes les promesses
Que font les amoureux, en contemplant la grève.
A l’ombre d’un pinastre, tourné vers les « Glénan »
Je regarde le monde et vois passer les gens
Au rythme des saisons, des marées et du vent.
Ces barbons et ces jeunes qui baillent aux corneilles.
Ces enfants insouciants et ces mères qui veillent.
Ces filles affriolantes sous le ciel de l’été,
Aux jupes virevoltantes et jambes fuselées.
Ces badauds qui s’invitent, à l’heure du déjeuner
Au milieu des moineaux, des pigeons et des mouettes,
Qui surveillent les passants et grignotent les miettes.
Je vois s’asseoir des femmes, toutes de noir habillées
Chuchotant leurs histoires et traînant leurs pensées,
Et soigne les blessures, de ces âmes esseulées
Pleurant dans l’abandon, la perte de l’être aimé.
Je prends sur mes genoux, le poids des vies passées
Celles de ces vieux marins, aux visages burinés
Qui contemplent la mer, guettant les chalutiers.
Je creuse mon sillage, aux heures des marées
Imprimant leurs histoires, dans mon bois nervuré
Chloé
3 commentaires -
Par LILIIANE le 5 Juin 2017 à 09:49
Les défis de la plume d'Evy
Thème les mains
Mes mains
Elles ont voyagé mes mains
Au cœur de belles rencontres
Sur les sentiers parfois troublés
Où la beauté tapie dans l’ombre
N’attend qu’un signe pour s’éveiller
Elles ont aimé,
Elles ont serré
Elles ont donné
De la tendresse
Et des caresses
A volonté
Elles ont porté
Elles ont aidé
Dansé, chanté,
Mimé, conté
Pour que fleurissent sur les portées
Des lendemains
Faits de sourires ensoleillés
Et si au fil du temps
Un peu usées
Elles se sont quelque peu figées
En perdant de leur allant
Elles restent dessous l’attelle
Sans jamais se dévoyer
Aimantes, fidèles
Et toujours tendres en amitié
Chloé
4 commentaires -
Par LILIIANE le 16 Février 2017 à 23:46
Annuaire pour les nuls
Je m'y suis prise trop tard mais je la mets quand même sur mon blog
LETTRES POUR LA SAINT VALENTIN
Mots à placer
utopie ;conformisme,suite,cris,plaisir,taureau, parfois, permettre, risque, déplacer, rendez-vous, femme, tour,étiquettes, pustules, reconnaître, ans, mandariniers
Ma tendre Valentine
Au diable ma Valentine, les protocoles, les étiquettes le
conformisme qui nous enferment dans des carcans. Laissons vivre
au grand air sous
les mandariniers parfumés, nos rêves, nos utopies, sans censurer
notre plaisir, sans étouffer nos cris. Quand on s’aime nul besoin de
permettre, il n’y a pas d’interdit et je veux savourer, le tour de
ta taille, la saveur de ta peau et cette jolie pustule, ce petit
grain d’ beauté qui comme la rosée sur le coin de ton œil est venue
se poser.
Entre toutes les femmes je veux te reconnaître, même les yeux
fermés.
Pour toi, ma tendre, comme le matador affrontant le taureau, je
braverai les tempêtes, vaincrai les océans et saurai sans faiblir
déplacer des montagnes.
Sois mienne mon amour, sois ma femme, là, tout de suite,
sans rendez-vous, sans témoins, sans invités. A deux nous serons
forts et nous vivrons cent ans.
Valentin
3 commentaires -
Par LILIIANE le 5 Juillet 2017 à 07:00
Musique à coeur ouvert
Thème proposé
Par Ghjuvà
http://fasgianu.eklablog.com/petites-chanteuses-et-petits-chanteurs-d-internet-a130550544
Petites chanteuses et petits chanteurs d'internet
Sa proposition
La mienne
Marie Charrier
Auteur compositeur
Découverte aux hasards des chemins
On me dit que l'insouciance
Est un sacré défaut
Mais moi j'me sens toujours en vacances
Et j'sens le vent sur ma peau.
On me dit que j'suis jamais d'attaque
Trop molle pour faire quelque chose,
Mais moi j'carbure pas au prozac
Et l'vent me donne les joues roses
Un jour j'prendrai le large
J'habiterai avec les poissons,
Les baleines et les coquillages,
Pas de vers pas d'hameçon honhonhonhon
Quand on me dit qu'la mode est nouvelle
Qu'le monde est semé d'embûches,
Moi je garde mes vieilles brettelles
Et j'prends mes ballons d'baudruche
On m'dit alors qu'y a des épines
Qu'elles vont t'les faire éclater
Ben moi j'm'appellerai Méluzine
Et j'te les regonflerai
Un jour j'prendrai le large
J'habiterai avec les poissons,
Les baleines et les coquillages,
Pas de vers pas d'hameçon honhonhonhon…
Bon vieux temps
{Refrain:}
Bon vieux temps
C'tait avant la guerre
Après la misère
Le long des torrents
Bon vieux temps
Celui des bouillottes
Et de la compote
Des grands-mères d'antan
Le monde c'était d'la poésie
L'odeur et l'beurre de mon biscuit
Pieds-nus sur la terre sèche
Enflammée par des bruits de bêche
J'me laissais entraîner, j'dansais
J'tournais et mes ch'veux s'emmêlaient
Mon visage fouetté par le vent
Rendait grâce à mon élanChloé
9 commentaires -
Par LILIIANE le 26 Avril 2017 à 17:06
Le mot à insérer
facultativement
est
:CORNEILLE
La source de vie
Elle l’avait presque oublié Louise, ce mal, mâle dominant « canis Lupus » tantôt conciliant, tantôt vorace et affamé qui, à l’orée du bois, guettait toujours sournoisement sa proie !
Et pourtant, il était bel et bien là, prêt à lui broyer les os, à marquer son territoire, sa supériorité, en posant sur elle l’empreinte de ses crocs.
Mais Louise était une guerrière et malgré la fatigue elle maintenait sa garde ne lâchant jamais prise.
Comme un vieux seau rouillé qui bayait aux corneilles, le corps endolori et les membres engourdis, elle savait, qu’au fond du puits, au plus profond d’elle-même, coulait encore dans ses veines, une source incroyable et intarissable de vie.
Chloé
*Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie systémique auto- immunechronique de la famille des connectivites , c'est-à-dire touchant plusieurs organes, du tissu conjonctif , qui se manifeste différemment selon les individus. L'adjectif associé est lupique.
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