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Par LILIIANE le 28 Avril 2017 à 08:51
Le mot à insérer
facultativement
est
:CORNEILLE
La source de vie
Elle l’avait presque oublié Louise, ce mal, mâle dominant « canis Lupus » tantôt conciliant, tantôt vorace et affamé qui, à l’orée du bois, guettait toujours sournoisement sa proie !
Et pourtant, il était bel et bien là, prêt à lui broyer les os, à marquer son territoire, sa supériorité, en posant sur elle l’empreinte de ses crocs.
Mais Louise était une guerrière et malgré la fatigue elle maintenait sa garde ne lâchant jamais prise.
Comme ce vieux seau rouillé qui bayait aux corneilles, le corps endolori et les membres engourdis, elle savait, qu’au fond du puits, au plus profond d’elle-même, coulait encore dans ses veines, une source incroyable et intarissable de vie.
Chloé
*Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie systémique auto- immunechronique de la famille des connectivites , c'est-à-dire touchant plusieurs organes, du tissu conjonctif , qui se manifeste différemment selon les individus. L'adjectif associé est lupique.
1 commentaire -
Par LILIIANE le 28 Février 2017 à 13:38
Mil et Une
Il faut donner du temps au temps
Pour quoi veux- tu tuer le temps
Laisse le vivre pleinement
Pas au passé mais au présent
Sans passer le clair de ton temps
A regretter le temps d’avant
Et lâche prise mon enfant
Le temps est libre maintenant
Ne l’enferme pas dans un carcan
En deux temps et trois mouvements
Il faut donner du temps au temps
Pour pouvoir vivre de l’air du temps
Sans mascarade, sans faux semblant
En gardant comme enseignement
Qu’il faut profiter du bon temps
Chloé
4 commentaires -
Par LILIIANE le 26 Janvier 2017 à 14:22
Mil et une
Vincent Van Gogh
Le mot à insérer facultativement est
Diable
"L'orange de soleil et de givre"
Elles avaient certes beaucoup vieillies l’une et l’autre mais leur amitié indéfectible avait avec elles traversé le temps.
...
Le froid piquait un peu en ce lendemain de Noël, mais, comme chaque après midi à heure fixe, les deux « hermines » comme on les appelait au village, sortirent de leur trou et accrochées l’une à l’autre pour éviter de se servir de leur canne, arpentèrent fièrement le long chemin ombragé qui menait à l’école communale.
- L’orange de Noël ! s’exclama soudain en chemin Malvina en croisant une petite fille qui, gloutonnement en dévorait une ! Vous souvenez vous ? demande t’elle à son amie.
- Je me souviens surtout de ta tête, répondit Cécile amusée. Tu étais si émue !
La simple évocation de cet agrume ramena les deux amies à cette époque instable, pas si lointaine, dure et difficile, où s’amorçait à la fois la première guerre mondiale et l’ouverture, pour les villages les plus reculés, de l’école laïque gratuite et obligatoire.
Malvina se remémora ce temps où, jugée sotte et simple d’esprit par le curé du village, représentant à lui seul la loi et la bondieuserie, elle avait vu se refermer l’accès au savoir.
A peine bonne pour les menus travaux de la ferme, elle avait été livrée à elle-même, passant le plus clair de son temps juchée dans les arbres à observer Cécile, la nouvelle institutrice de « l’école du diable »comme on disait alors.
Jamais, la petite sauvageonne qu’elle était, n’aurait pu imaginer qu’elle recevrait un jour des mains de cette enseignante l’orange de Noël, ce fruit si précieux qu’elle appelait « L'orange de soleil et de givre et qui était, pour les enfants miséreux, le plus exceptionnel des cadeaux !
Celle qui se tenait encore aujourd’hui à ses côtés, contrairement aux gens du village, ne s’était pas arrêtée aux apparences et aux préjugés. Elle avait su voir en elle, qui était pourtant hostile et rebelle, son envie d’apprendre et son intelligence. Cécile lui avait ouvert les portes de la connaissance.
Après l’obtention de son certificat d’étude Malvina avait pu poursuivre ses études et devenir à son tour enseignante.
- Quelle aurait été ma vie, mon amie, si je n’avais pas croisé votre chemin, ajouta-t-elle reconnaissante.
- T’es tu jamais demandé à ton tour, quelle aurait été la mienne si je n’avais pas trouvé en toi la force de me battre et de croire ! répliqua Cécile. Notre rencontre a été une chance, pour l'une comme pour l'autre et c’est cela qu’il faut retenir ! Tout ça est derrière nous à présent et profitons plutôt de cet instant et de toutes ces belles choses qui nous entourent !
Se serrant un peu plus l’une à l’autre pour mieux se soutenir, les deux amies fermèrent la parenthèse et passèrent à autre chose, retrouvant instantanément leur enthousiasme habituel.
- Regardez Cécile, ne dirait-on pas là des primevères qui sortent de terre alors qu’on est en décembre…
Chloé
Texte inspiré de " L'orange de Noël" et des" Demoiselles des écoles"
de Michel Peyramaure
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Peyramaure
Commentaires
almanito26/01/2017 19:02
Mony26/01/2017 18:29
jill bill26/01/2017 17:25
La Vieille Marmotte26/01/2017 17:23
5 commentaires -
Par LILIIANE le 9 Février 2017 à 13:59
Mil et Une
Semaine 06/2017
Le mot à insérer facultativement est :
POLAR
Cinq heures du mat’
Cinq heures du mat’, il se fait tard
Et pas trois lignes pour mon canard
Toutes mes idées partent en fumée
J’suis obsolète et dans l’coltard
Mauvais polar et idées noires
A mon hebdo, j’suis enchaînée
Fin l’apartheid, j’ai la nausée
J’change de trottoir
Car cette machine dans ma tête
Infernale me répète
Que l’adynamie me guette
Et qu’il faut que j’m’arrête !
Chloé
Commentaires
- XYZpascal 09/02/2017 20:43
- LADY MARIANNE09/02/2017 19:16
- Marité 09/02/2017 17:55
- vegas sur sarthe 09/02/2017 17:44
- Loïc Roussain 09/02/2017 16:33
2 commentaires -
Par LILIIANE le 15 Février 2017 à 23:53
Mil et une
Le mot à insérer facultativement est :
Despote
L’enfant roi
Comment s’appelait-il déjà ce blondinet entêté et colérique qui, du haut de ses six ans, la toisait du regard tout en lui faisant ressentir qu’il était lui le maître et elle la gouvernante. Joseph ? Donald ? Lewis ? Adolphe ? Francisco ? … » Non vraiment elle ne s’en souvenait plus. Sa mémoire lui faisait –elle défaut ou était-elle simplement sélective ?Durant près de quatre ans, contrainte de gagner sa vie, elle avait supporté sans rien dire la tyrannie de ce jeune despote, de cet enfant roi capricieux, qui au fil du temps avait pris l’ascendant sur son environnement. C’est vrai qu’elle en avait bavé !
A L’époque, Louise avait à peine vingt ans et était gouvernante dans cette famille bourgeoise qui vivait dans les quartiers chics de Broadway. Au service surtout de madame- monsieur étant souvent à Brooklyn pour affaires- elle s’occupait à la fois de l’intendance et de ce jeune garçon tout puissant, effronté et bagarreur.
Cela faisait soixante ans maintenant qu'elle avait quitté New-York pour s’installer avec son mari en Caroline du sud. Elle ne l'avait jamais revu ce gamin mais avait su par une de ses amies, quelques années plus tard, qu’adolescent il avait mal tourné. Son père, espérant sans doute le remettre dans le droit chemin, l’avait placé en internat dans un lycée militaire.
Qu' était-il devenu, elle n'en savait fichtrement rien et sincèrement, elle ne souhaitait pas le savoir ! De cette époque Louise n'avait gardé que ce vieux pendentif qu’elle venait de retrouver au fond d’une malle.
Chloé
« L’homme de qualité exige tout de soi.
C’est un souverain
L’homme sans qualité exige tout des autres
C’est un despote »
Louis Pauwells
D.E.S.P.O.T.E
Dominateur, il s’arroge d’un pouvoir absolu et légifère, selon la position qu’il occupe, textes, règlements, sanctions, décrets, lois … pour asseoir son autorité.
Exerce sa toute puissance, son emprise tyrannique
Souffle le chaud et le froid et divise pour mieux régner
Pervers narcissique aux délires mégalomaniaques, il est doté d’un égo surdimensionné, excelle dans l’art de la manipulation, de la comédie et de la mise en scène.
Obsédé par le pouvoir, l’argent, le besoin de reconnaissance ou autre, il nourrit ses propres ambitions et se positionne au dessus des autres en affichant selon la place qu’il occupe sa supériorité soit sociale, financière, intellectuelle...
Tyrannique, toxique, impulsif et dangereux, il se dit être le détenteur de la vérité, de sa vérité
E t se justifie de ses actes en prétendant toujours agir, avec sincérité, pour la bonne cause. Son pouvoir tyrannique et arbitraire est fondé sur la crainte et s’exerce de façon accrue sur tous ceux qui lui sont soumis.
Chloé
Commentaires
Pascal 19/02/2017 14:47
emma 16/02/2017 23:36
La Vieille Marmotte 16/02/2017 15:12
dysis 16/02/2017 09:38
jill bill 16/02/2017 09:19
votre commentaire -
Par LILIIANE le 10 Avril 2017 à 13:50
. La main n'est elle pas le plus beau de tous les'outils'le plus polyvalent le plus performant. Mais elle sait aussi parler pour tout dire sans un mot. Celle-ci on pourrait dire qu'elle est cousue main. Une réalisation complexe en fils d'aciers assemblés un à un.
Sculpture de Bernard Mages
http://fr.artquid.com/artist/jardindecor/bernard-mages.html
Cœur sur la main
La rencontre au présent
Est souvent la plus belle
Et dedans son carcan
Même la main en attelle
Ne se veut pas rebelle
Elle cache bien souvent
Les délicats contours
D’une âme de velours
Chloé
Cousue main
Comme l’épeire des jardins
Tissant le fil du temps
De liens entrelacés
Joliment ajourés
Il brode de ses mains
Dans la nuit étoilée
Une toile de dentelle
À senteurs boisées
Et fait naître une femme
Qui au son des crécelles
Du bruissement du vent
Laisse danser son âme
Avec légèreté
Chloé
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XYZpascal27/01/2017 16:43