-
Par LILIIANE le 11 Novembre 2016 à 14:51
Salut l'artiste!
Mort de Leonard Cohen :
Hommages à un artiste
Qui a «transcendé les générations»
Le Parisien
Une voix grave reconnaissable dès les premières notes. Le musicien canadien Léonard Cohen est mort dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge 82 ans. Depuis, les hommages affluent en mémoire de celui qui chantait «Suzanne» ou «So Long Marianne».
Un symbole de la génération post-soixante-huitarde disparaît. On doit à ce chanteur à la voix grave et aux textes sombres, certains des hymnes les plus envoûtants de ces dernières décennies. Parmi les plus connus Hallelujah,repris plus de 120 fois.
Une carrière de plus de 50 ans
Né à Montréal dans une famille juive, en 1934, Leonard Cohen se lance à l'âge de 30 ans dans la chanson, après des études littéraires et la publication dequelques reccueils, sans grand succès. C'est la musique qui va lui offrir une réussite inespérée.
Plusieurs générations ont fredonné, dansé ou appris à jouer de la guitare, sur ses titres les plus célèbres. Avec sa voix grave, toujours murmurée, Leonard Cohen s'interrogeait sur la nature de l'homme et de dieu. Suzanne ou So Long Marianne illustrent, en 1967, un premier recueil de chansons marquées par le mal-être et le dépit amoureux.
En 1969, il écrit un nouvel album, <Songs from a Room, plus sombre. Il le propulse vers les sommets avec notamment Bird on the Wire, repris par de nombreux artistes comme Johnny Cash ou Joe Cocker.
Nombre de textes de Leonard Cohen mêlent l'imagerie religieuse, le thème de la rédemption, et le désir sexuel. Ils ont recueillis aussi bien un succès critique que populaire. Les œuvres du chanteur et compositeur ont souvent été comparées à celles de Bob Dylan.
Apres le succès de l'album I am your Man, sorti à la fin des années 80, Leonard Cohen avait ensuite disparu de la scène dans les années 90. Converti au bouddhisme, la Canadien vit même un temps retiré dans un monastère en Californie. Il revient à la chanson moins d'une décennie plus tard. Un retour prolifique et inspiré.
Un artiste hanté par la mort
Sa dernière tournée, de 2008 à 2013, l'emmène dans le monde entier et c'est un triomphe. Mais l'artiste est fatigué, et toujours hanté par la mort. Un thème plus que jamais décliné sur son 14e et dernier album, You Want it Darker, sorti le 21 octobre 2016. Un disque très sombre, en forme de testament. Il avait confié au magazine The New Yorker : "Je suis prêt a mourir, j'espère juste que ce ne sera pas trop inconfortable."
Leonard Cohen avait fêté, le 21 septembre 2016, ses 82 ans. Après le décès de sa muse, Marianne Ihlen, en juillet dernier, il avait écrit : "Je pense que je te suivrai bientôt. Sache que je suis si proche derrière toi que si tu tends la main, je crois que tu peux toucher la mienne." Son amoureuse était devenue célèbre dans sa chanson So Long Marianne.
Suggestion de Pascal XYZ
Je mets la traduction en français car je trouve que le texte,
comme la plupart de ces textes ,
est très beau
Paroles et traduction
de «Dance Me To The End Of Love»
Dance Me To The End Of Love
(Fais Moi Danser Jusqu'à La Fin De L'amour)
Dance me to your beauty with a burning violin
Fais moi danser jusqu'à voir ta beautésur un air de violon se consumant
Dance me through the panic 'til I'm gathered safely in
Fais moi danser malgré la paniquejusqu'à ce que je sois en paix
Lift me like an olive branch and be my homeward dove
Soulève-moi comme un rameau d'olivieret soit la colombe me montrant mon chemin
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amourOh let me see your beauty when the witnesses are gone
Oh, dévoile moi ta beautéqd il n'y a plus de témoins
Let me feel you moving like they do in Babylon
Laisse moi te sentir bougercomme ils le faisaient à babylone
Show me slowly what I only know the limits of
Montre moi doucement quelles sont ces limitesque je ne faisais qu'entrevoir
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amourDance me to the wedding now, dance me on and on
Fais moi danser pour le mariage d'aujourd'hui,fais moi danser encore et encore
Dance me very tenderly and dance me very long
Fais moi danser tendrement,et fais moi danser pour longtemps
We're both of us beneath our love, we're both of us above
Nous sommes tout deux indigne de notre amour,nous sommes tout deux au delà
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amourDance me to the children who are asking to be born
Fais moi danser pour les enfantsqui ne demandent qu'à naitre
Dance me through the curtains that our kisses have outworn
Fais moi danser à travers ces rempartsque nos baisers ont transpercés
Raise a tent of shelter now, though every thread is torn
Dresse une tente pour nous abriter maintenant,même si chaque maille part en lambeaux
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amourDance me to your beauty with a burning violin
Fais moi danser jusqu'à ta beautésur un violon se consumant
Dance me through the panic till I'm gathered safely in
Fais moi danser à travers la paniquejusqu'à ce que je sois en paix
Touch me with your naked hand or touch me with your glove
Caresse moi de ta main nueou caresse moi de ton gant
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amourLéonard Cohen
13 commentaires -
-
Par LILIIANE le 8 Novembre 2016 à 10:45
Le mot à intégrer facultativement est :
MERIDIEN(NE)
Le vieux Ciné
Attenant à la bâtisse où résidait la môme, bien sûr que ce vieux ciné ne lui appartenait pas mais dans sa tête de gosse c’était comment dire, sa dépendance ? Sa résidence secondaire ? Son terrain de jeux ? Bref « Pas la peine de chercher midi à quatorze heure » dans sa caboche de mouflette, c’était chez elle et point barre ! C’est vrai quoi, son père tournait le film, sa mère tenait la confiserie, sa voisine d’en haut le guichet, celle d'en bas la buvette et elle et sa sœur aînée dès qu’elles en eurent l’âge , faisaient les entrées. Autant dire donc que c’était une entreprise quasi familiale !
Elle en a ingurgité des films la gamine durant sa jeunesse « des films d’aventure, des cowboys, des ponts de la rivières kwaï, des canons de Navarone, des gendarmes à St Tropez en veux tu, en voilà , des Bourvil , des Bebel... » Oui, elle en a bien profité et les copains aussi d’ailleurs ! Et hop, ni vue ni connue et vas y qu’elle te file un ticket par ci, un ticket par là et discréto, quand sa mère avait le dos tourné… un bonbec par ci, un bonbec par là ! Oh ça va, elle vous entend déjà dire « c’est pas bien la môme, c’est pas bien! » Bon ben de toutes façons, y’a prescription et puis au fond c’était juste une maigre compensation en nature pour les services qu’elle rendait à la paroisse ! Faute avouée à demi pardonnée, non?
Mais le ciné ne se limitait pas à ces films qu’elle pouvait voir à volonté . Les après séances étaient elles aussi toutes aussi pimentées et offraient à la bambina et à ses copains de cour une multitude d’activités et de possibilités non négligeables !
D’abord il y avait les fameuses chasses aux trésors pendant que la mama balayait le ciné durant lesquelles , à la recherche de papiers de carambar et d’éventuelles pièces qui auraient pu se glisser par inadvertance sous les méridiennes et strapontins , ils inspectaient minutieusement chaque coin et recoin de la salle . C’était la joyeuse époque des DH à points qui donnaient droits à des cadeaux quand on en avait acquis suffisamment, si on n’oubliait pas comme eux de les expédier. Mais bon, leurs restaient quand même les blagues qui les faisaient marrer et qu’ils ressortaient ensuite aux camarades de classe. Le butin au final n’était jamais bien gros mais leur plaisir lui était énorme !
Ensuite il y avait les incontournables parties de cache cache dans le noir. Il va de soi que tout cela se passait à l’insu de ses parents, de préférence même quand ils étaient absents , histoire qu’elle puisse dérober la clef et la remettre ensuite à sa place avec discrétion. Oui je sais, vous lui diriez à nouveau « c’est pas bien la môme ça, c’est pas bien ! » En tous cas, quoi qu’il en soit, elle et ses copains ne sont jamais fait griller, même pas la fois où le curé de la paroisse avait déboulé à l’improviste. Imaginez seulement une minute, quinze gamins tapis sous les fauteuils dans l’obscurité la plus totale tout ça dans un silence radio absolu sans l’ombre même d’un fou rire, d’un éternuement, d’un grincement de dents… Assez incroyable ces mouflets , pas vrai ? Le vieux bougre n’y avait vu que du feu ! Faut dire qu’il était resté à l’extérieur de la salle mais quand même !
Aux premiers amours naissant quand fleurissaient dans la pénombre les premiers baisers et flirts clandestins, les parties de cache cache très convoitées comptaient de plus en plus d'adhérents, ce qui fit monter d'un cran l’adrénaline et obligea la demoiselle à redoubler de prudence pour déjouer la surveillance.
Puis il y eut la dernière séance, que voulez vous , il en faut bien une pour écrire le mot fin La môme rembobina alors le film de sa jeunesse en laissant derrière elle le vieux ciné. Fin de l'histoire et" le rideau sur l'écran est tombé"
Quelques décennies ont passé et le temps où on l’appelait la môme est bien loin à présent. Le vieux ciné existe toujours et bien qu’un peu rafraîchi , il a gardé sa façade d’avant. Tout l’intérieur lui a-t-on dit, à été entièrement rénové mais la configuration est restée la même : le guichet, la confiserie, la buvette…
Bien qu’elle passe souvent devant , elle n’y ait jamais rentré depuis. Qu’irait-elle y chercher aujourd'hui, je vous le demande, puisque l'affiche à changé et qu'elle à conservé en l’état, dans sa mémoire de cinéphile, la version originale et intégrale de son film.
Chloé
2 commentaires -
Par LILIIANE le 8 Novembre 2016 à 10:15
Pensées.
Texte écrit lors de l'attentat de Charlie hebdo
et proposé dans le cadre de l'atelier de la plume d'Evy
Une feuille blanche de papier
Ce jour là
Sur la planche de dessin
De Charlie
On ne trouva
Qu'une gomme prostrée
Qu'un crayon à la mine brisée
Qu'une larme rougie
Desséchée
Que l'esquisse d'une vie,
Qui s'était effacée
De la feuille blanche de papier
Chloé
8 commentaires -
Par LILIIANE le 7 Novembre 2016 à 00:47
Les croqueurs de mots
lundi 7 novembre
Défi N° 173
Thème proposé par Josette
http://lacachetteajosette.blogspot.fr/2016/10/croqueurs-de-mots-defi-n-173.html#comment-form
Après les beaux voyages vous vous êtes désaltérés...d'un drôle de breuvage
On vous a servi une boisson
qui vous a statufié sur un banc public !
Racontez ce que vous voyez ou entendez
ou même ce qui se passe dans votre tête...
pour retrouver la réalité
La magie de Brocéliande
Quand Isabelle sa femme lui proposa cette ballade de 5 jours au cœur de Brocéliande, Kévin s’en amusa tant l’idée lui parut saugrenue.
« Voyons ma chérie, tu plaisantes là ? Tu me vois crapahuter pendant 5 jours en forêt sur les traces du roi Arthur ? Les légendes, les fées et les sorcières, on a passé l’âge tu ne crois pas ? Vas-y avec Béa si ça t’amuse vraiment moi j’ai une tonne de travail en retard et mille et une choses à faire ! »
« Ok, lui avait –elle répondu assez sèchement sans doute piquée au vif par ses propos. J’appellerai Béa mais à ton tour ne compte pas sur moi pour t’accompagner une semaine à ton congrès à Londres car confidence pour confidence, ça me barbe ! Un peu de marche t’aurait pourtant fait du bien pour perdre ce petit embonpoint naissant qui est en train de s’installer, avait-elle alors rajouté avec une pointe d’ironie.
Comme toujours, elle avait su trouver les bons arguments pour le convaincre et bien évidemment il avait fini par accepter cette excursion pour le moins insolite.
Malgré un esprit cartésien qui l’amenait toujours à trouver une explication plausible aux choses, ce qui agaça Isabelle qui voulait s’imprégner de la magie du lieu, Kevin reconnut - à demi mot- au terme de ces cinq jours, qu’il avait été bluffé par la beauté du lieu et l’ambiance particulière qui s’y dégageait. Lui qui n’aimait pas marcher avait au final bien apprécié cette excursion, séduit par cette éclosion de couleurs, ces arbres centenaires aux branches fantasques, ces coteaux rocailleux aux teintes rougeoyantes, ces sentiers broussailleux parsemés d’ajoncs, de landes, de genêts et bruyères… Oui, il devait bien l’admettre mais de lui à lui seulement, que ce séjour l’avait enchanté, qu’il avait aimé également se retrouver en amoureux avec Isabelle dans cette petite auberge calfeutrée qui se prêtait si bien aux amoureux et à l’intimité.
Certes il ne croyait pas aux légendes et encore moins à ses soit disant esprits qui hantent les halliers de la forêt à la tombée du soir mais amusé, il s’était pris quelque peu au jeu, allant même jusqu’à ingurgiter le dernier jour la potion de cette vieille conteuse aux allures de sorcière.
« Le pouvoir de cette potion, lui avait elle dit, prendra effet ce soir à minuit et s’achèvera au lever du jour. Elle libèrera ton esprit et te fera retrouver ton regard d’enfant.
De retour chez eux, il se souvient qu’ils avaient grignoté, parlé un peu puis s’étaient couchés. Il s’était endormi comme un loir.
Qu’avait donc mis cette vieille folle dans son breuvage ? Sûrement des champignons hallucinogènes car il se voyait tout d’un coup statufié, assis sur un banc dans une ville qui lui était parfaitement inconnue. Peut être était-il tout simplement en proie à un cauchemar et de toute évidence il allait se réveiller et retrouver toute sa lucidité.
Assis sur ce banc sans possibilité de parler, de se mouvoir, Kevin se sentit soudain vulnérable, fragile, tel un gamin qui a perdu son chemin. Il fût cependant surpris de voir que les gens ne manifestaient pas d’hostilité à son égard, comme si sa présence leurs était familière. Certains lui caressaient même le visage, le prenaient en photo, vantant son élégance, la finesse de ses traits, son sourire… Etait ce bien de lui qu’ils parlaient ? Il ne voyait de son image que des grandes bottes qui lui montaient jusqu’aux genoux et les pans d’une espèce de redingote sortant tout droit du second empire. Visiblement il portait un chapeau et tenait dans sa main un livre. A quoi pouvait- il ressembler accoutré de la sorte. Etait –il vieux, jeune ?
Amusé par les confidences et bavardages des uns, par la physionomie et attitudes des autres, par les jeux de ces gamins qui s’amusaient autour de lui, il se laissa aller à quelques fantaisies et contre toute attente se mit à échafauder histoires et scénarios. Qui sait peut être que la vieille dame de Brocéliande l’avait bel et bien transformé en Merlin l’enchanteur ou pourquoi pas en roi Arthur en quête du Graal, à moins qu’il ne fût une sorte d’Harry Potter ou un écrivain, genre Lewis Carroll par exemple. De fil en aiguille, laissant aller ses pensées, il se rappela l’enfant espiègle et aventureux qu’il était. Il se revit avec Julien son ami d’enfance, inspirés sans doute par les séries télévisés de l’époque, en train de se lancer dans les aventures les plus folles pour affronter extra terrestres, gorilles, dragons et monstres de toutes sortes. C’est vrai qu’il avait bien changé et perdu de cette petite flamme qui l’animait enfant. Toutes ces images du passé qui défilaient à présent dans sa tête, lui firent soudainement repenser à sa mère, aux histoires qu’elle lui contait le soir avant de s’endormir et bien qu’il ne pût bouger un cil, il sentit soudain l’émotion l’envahir. Sept ans qu’il ne l’avait pas vue ! Il avait très peu connu son père mais malgré tout il n’avait jamais pu admettre qu’elle se remarie et encore moins qu’elle s’en aille vivre au Portugal. Quel âge avait- il au juste ? Vingt cinq ans au moins puisqu’il était déjà parti de la maison pour vivre avec Isabelle. Tout d’un coup la situation lui parut grotesque, digne d’un comportement d’enfant gâté, possessif et profondément égoïste. Au lieu d’admettre ses torts, il en prenait conscience, il s’était emmuré dans son orgueil, dans sa souffrance aussi, écartant tout ce qui pouvait lui rappeler son enfance allant même jusqu’à refuser à sa compagne d’être à son tour une mère. Quel bougre d’idiot il était !
Cauchemar, sortilège ou simple éveil de la conscience, au fond quelle importance ! Sorti de son sommeil léthargique, après ces cinq jours passés à Brocéliande, Kevin ne fut plus tout à fait le même homme.
Les vacances qui suivirent, ils partirent au Portugal où il retrouva avec beaucoup d’émotion, sa mère et les joies de l’enfance. Il fit plus ample connaissance avec son beau père qu’il avait jugé sans vraiment le connaitre. C’était un homme simple, accueillant, attentionné qui menait une vie tranquille et rendait sa mère heureuse. L’été suivant naquit le petit Tom et deux ans plus tard la malicieuse petite Sophie. Sam le chien prit également place dans le salon.
Brocéliande marqua le départ de cette nouvelle vie. Un joli conte de fée que Kevin se plaisait à raconter à ses enfants espérant bien les y amener dès qu’ils seraient un peu plus grands.
Qui sait, peut être rencontrera t–il alors au détour d’un chemin, cette vieille conteuse aux allures de sorcière qui avait contribué à leur bonheur.
Chloé
.
9 commentaires -
Par LILIIANE le 24 Octobre 2016 à 12:21
Mil et Une
Le mot à intégrer facultativement est :
DIAPASON
L’échiquier
Quand sur le grand échiquier
Où se nourrissent les ambitions
Chacun joue seul sa partition
Sans même se mettre au diapason
Pour s’entendre et pour s’accorder
S’annonce une partie obscure
Sans pour parler, ni concession
Où les peuples désaccordés
A la limite de la rupture
Ne peuvent que se séparer
Chloé
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique