• Salut l'artiste!

     

    Salut l'artiste. Chloé  Léonard Cohen

    Mort de Leonard Cohen :

    Hommages à un artiste

    Qui a «transcendé les générations»

    Le Parisien   

     

     

    Une voix grave reconnaissable dès les premières notes. Le musicien canadien Léonard Cohen est mort dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge 82 ans. Depuis, les hommages affluent en mémoire de celui qui chantait «Suzanne» ou «So Long Marianne».

    Un symbole de la génération post-soixante-huitarde disparaît. On doit à ce chanteur à la voix grave et aux textes sombres, certains des hymnes les plus envoûtants de ces dernières décennies. Parmi les plus connus Hallelujah,repris plus de 120 fois. 

     

    Une carrière de plus de 50 ans

    Né à Montréal dans une famille juive, en 1934, Leonard Cohen se lance à l'âge de 30 ans dans la chanson, après des études littéraires et la publication dequelques reccueils, sans grand succès. C'est la musique qui va lui offrir une réussite inespérée.

    Plusieurs générations ont fredonné, dansé ou appris à jouer de la guitare, sur ses titres les plus célèbres. Avec sa voix grave, toujours murmurée, Leonard Cohen s'interrogeait  sur la nature de l'homme et de dieu. Suzanne ou So Long Marianne illustrent, en 1967, un premier recueil de chansons marquées par le mal-être et le dépit amoureux.

    En 1969, il écrit un nouvel album, <Songs from a Room, plus sombre. Il le propulse vers les sommets avec notamment Bird on the Wire, repris par de nombreux artistes comme Johnny Cash ou Joe Cocker. 

    Nombre de textes de Leonard Cohen mêlent l'imagerie religieuse, le thème de la rédemption, et le désir sexuel. Ils ont recueillis aussi bien un succès critique que populaire. Les œuvres du chanteur et compositeur ont souvent été comparées à celles de Bob Dylan. 

    Apres le succès de l'album I am your Man, sorti à la fin des années 80, Leonard Cohen avait ensuite disparu de la scène dans les années 90. Converti au bouddhisme, la Canadien vit même un temps retiré dans un monastère en Californie. Il revient à la chanson moins d'une décennie plus tard. Un retour prolifique et inspiré.

    Un artiste hanté par la mort 

    Sa dernière tournée, de 2008 à 2013, l'emmène dans le monde entier et c'est un triomphe. Mais l'artiste est fatigué, et toujours hanté par la mort. Un thème plus que jamais décliné sur son 14e et dernier album, You Want it Darker, sorti le 21 octobre 2016. Un disque très sombre, en forme de testament. Il avait confié au magazine The New Yorker : "Je suis prêt a mourir, j'espère juste que ce ne sera pas trop inconfortable." 

    Leonard Cohen avait fêté, le 21 septembre 2016, ses 82 ans. Après le décès de sa muse, Marianne Ihlen, en juillet dernier, il avait écrit : "Je pense que je te suivrai bientôt. Sache que je suis si proche derrière toi que si tu tends la main, je crois que tu peux toucher la mienne." Son amoureuse était devenue célèbre dans sa chanson So Long Marianne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Salut l'artiste. Chloé  Léonard Cohen

    Suggestion de Pascal XYZ

     

    Je  mets  la traduction en français car je trouve que le texte,

    comme la plupart de ces textes ,

    est très beau 

    Paroles et traduction

    de «Dance Me To The End Of Love»

    Dance Me To The End Of Love

    (Fais Moi Danser Jusqu'à La Fin De L'amour)

     

    Dance me to your beauty with a burning violin


    Fais moi danser jusqu'à voir ta beauté

    sur un air de violon se consumant


    Dance me through the panic 'til I'm gathered safely in


    Fais moi danser malgré la panique

    jusqu'à ce que je sois en paix


    Lift me like an olive branch and be my homeward dove


    Soulève-moi comme un rameau d'olivier

    et soit la colombe me montrant mon chemin


    Dance me to the end of love


    Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour


    Dance me to the end of love


    Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour

    Oh let me see your beauty when the witnesses are gone
    Oh, dévoile moi ta beauté

    qd il n'y a plus de témoins


    Let me feel you moving like they do in Babylon


    Laisse moi te sentir bouger

    comme ils le faisaient à babylone


    Show me slowly what I only know the limits of


    Montre moi doucement quelles sont ces limites

    que je ne faisais qu'entrevoir


    Dance me to the end of love


    Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour


    Dance me to the end of love


    Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour

    Dance me to the wedding now, dance me on and on


    Fais moi danser pour le mariage d'aujourd'hui,

    fais moi danser encore et encore


    Dance me very tenderly and dance me very long


    Fais moi danser tendrement,

    et fais moi danser pour longtemps


    We're both of us beneath our love, we're both of us above


    Nous sommes tout deux indigne de notre amour,

    nous sommes tout deux au delà


    Dance me to the end of love


    Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour


    Dance me to the end of love


    Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour

    Dance me to the children who are asking to be born


    Fais moi danser pour les enfants

    qui ne demandent qu'à naitre


    Dance me through the curtains that our kisses have outworn


    Fais moi danser à travers ces remparts

    que nos baisers ont transpercés


    Raise a tent of shelter now, though every thread is torn


    Dresse une tente pour nous abriter maintenant,

    même si chaque maille part en lambeaux


    Dance me to the end of love


    Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour

     

    Dance me to your beauty with a burning violin


    Fais moi danser jusqu'à ta beauté

    sur un violon se consumant


    Dance me through the panic till I'm gathered safely in


    Fais moi danser à travers la panique

    jusqu'à ce que je sois en paix


    Touch me with your naked hand or touch me with your glove


    Caresse moi de ta main nue

    ou caresse moi de ton gant


    Dance me to the end of love


    Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
    Dance me to the end of love


    Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
    Dance me to the end of love


    Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour

     

    Léonard Cohen 

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  • Humeur du jour

     

    Dépitée par l'actu! 

     

    Humeur du jour sous forme de Haïku.

     

    Humeur du jour sous forme de Haïku.

     

    Humeur du jour sous forme de Haïku.

     

     

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  •  

    Sujet semaine 45/2016

     

    Le mot à intégrer facultativement est : 

    MERIDIEN(NE)

     

     

    Le  vieux Ciné 

    Attenant à la bâtisse où résidait la môme, bien sûr que ce vieux ciné   ne lui appartenait pas  mais dans sa tête de gosse c’était comment dire, sa dépendance ? Sa résidence  secondaire ? Son terrain de jeux ?  Bref  «  Pas  la peine de chercher midi à quatorze heure » dans sa caboche de mouflette,   c’était chez elle et point barre ! C’est vrai quoi, son père tournait le film,  sa mère tenait la confiserie, sa voisine d’en haut  le guichet, celle d'en bas  la buvette  et elle  et sa sœur aînée dès qu’elles en eurent  l’âge , faisaient  les entrées.  Autant dire donc que c’était une entreprise quasi familiale !

    Elle en a ingurgité des films la gamine durant sa jeunesse « des films d’aventure, des cowboys, des ponts de la rivières kwaï, des canons de  Navarone, des gendarmes à St Tropez   en  veux tu,  en voilà , des Bourvil , des Bebel... » Oui, elle  en a   bien profité et les copains aussi d’ailleurs  ! Et  hop,  ni vue ni connue et vas y qu’elle te file un ticket par ci, un ticket par là  et discréto,  quand sa mère avait le dos tourné… un bonbec par ci, un bonbec par là ! Oh ça va, elle vous entend déjà  dire «  c’est pas bien la môme, c’est pas bien! » Bon ben de toutes façons, y’a prescription  et puis  au fond c’était juste une maigre compensation en nature pour les services  qu’elle rendait à la paroisse ! Faute avouée à demi pardonnée, non?   

    Mais le ciné ne se limitait pas à ces films qu’elle pouvait voir à volonté .  Les après séances étaient elles aussi toutes  aussi pimentées et offraient à la  bambina et à ses copains de cour une multitude d’activités et de possibilités non négligeables !

    D’abord il y avait  les  fameuses chasses aux trésors pendant que  la mama balayait le ciné  durant lesquelles , à  la recherche de papiers de  carambar et d’éventuelles pièces  qui auraient pu se glisser  par inadvertance  sous les méridiennes et strapontins , ils inspectaient  minutieusement chaque   coin et recoin de la salle .  C’était  la joyeuse époque des  DH à points  qui donnaient droits à des cadeaux quand on  en avait acquis suffisamment, si on  n’oubliait pas comme eux  de les expédier. Mais bon, leurs restaient  quand même les blagues  qui les  faisaient marrer et qu’ils ressortaient ensuite  aux camarades de classe. Le butin  au final n’était jamais bien gros mais leur plaisir lui était énorme !

    Ensuite il y avait  les incontournables parties de cache cache dans le noir. Il va de soi que tout cela se passait à l’insu de ses parents,  de préférence même quand ils étaient absents , histoire  qu’elle puisse dérober la clef et la remettre ensuite à sa place avec discrétion. Oui je sais, vous lui diriez à nouveau «  c’est pas bien la môme ça, c’est pas bien ! » En tous cas, quoi qu’il en soit,  elle et ses copains ne sont  jamais fait griller, même pas la fois où le curé de la paroisse avait déboulé à l’improviste. Imaginez seulement une minute, quinze gamins  tapis sous les fauteuils dans l’obscurité  la plus totale  tout ça dans  un   silence radio absolu sans l’ombre même d’un fou rire, d’un éternuement, d’un grincement de dents… Assez incroyable ces mouflets , pas vrai ? Le  vieux bougre n’y avait  vu que du feu  ! Faut dire qu’il était resté à l’extérieur de la salle mais quand même !

    Aux premiers amours naissant  quand  fleurissaient dans la pénombre   les premiers baisers et flirts clandestins, les parties de cache cache très  convoitées  comptaient  de plus en plus d'adhérents, ce qui  fit monter d'un cran l’adrénaline et  obligea  la demoiselle à redoubler de prudence pour déjouer la surveillance.  

    Puis   il y eut la dernière séance,  que voulez vous , il en faut bien une pour  écrire  le mot fin   La môme rembobina alors  le film de sa jeunesse en  laissant  derrière elle le vieux ciné. Fin de l'histoire et" le rideau sur l'écran est tombé"

    Quelques décennies ont passé et le temps où on l’appelait la môme est bien loin à présent. Le vieux ciné existe toujours et bien qu’un peu rafraîchi , il  a gardé sa façade d’avant. Tout l’intérieur lui a-t-on dit,  à été entièrement rénové mais la configuration est restée la même :  le guichet, la confiserie, la buvette…

    Bien qu’elle passe souvent devant , elle n’y ait jamais rentré depuis. Qu’irait-elle y chercher aujourd'hui, je vous le demande, puisque  l'affiche à changé et qu'elle  à conservé en l’état, dans sa mémoire de cinéphile, la version originale et intégrale  de son film.

    Chloé

     

     

     

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  • Pensées.  

    Défi N° 84" la plume d'Evy: Une feuille blanche de papier. Chloé:

    Texte écrit lors de l'attentat de Charlie hebdo 

     et proposé dans le cadre de l'atelier de la plume d'Evy 

     

     

    Une feuille blanche de papier

    Défi N° 84" la plume d'Evy: Une feuille blanche de papier. Chloé:  

    Ce jour là

    Sur la planche de dessin

    De Charlie

    On ne trouva

    Qu'une gomme prostrée

    Qu'un crayon à la mine brisée

    Qu'une larme rougie

    Desséchée 

    Que  l'esquisse  d'une vie,

    Qui s'était effacée

    De la  feuille blanche de papier 

     

    Chloé

     

    Défi N° 84" la plume d'Evy: Une feuille blanche de papier. Chloé:

     

     

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  • Les croqueurs de mots

     lundi 7 novembre

    Défi N° 173 

    Thème proposé par  Josette

    http://lacachetteajosette.blogspot.fr/2016/10/croqueurs-de-mots-defi-n-173.html#comment-form

     

    Après les beaux voyages vous vous êtes désaltérés...

    d'un drôle de breuvage

     

    On vous a servi une boisson

    qui vous a statufié sur un banc public !

    Racontez ce que vous voyez ou entendez

    ou même ce qui se passe dans votre tête...

    pour retrouver la réalité

    La magie de Brocéliande

    Quand  Isabelle sa femme lui proposa cette ballade de 5 jours au cœur de Brocéliande,  Kévin s’en amusa  tant l’idée lui parut saugrenue.

    « Voyons ma chérie,  tu plaisantes  là ? Tu me vois crapahuter pendant 5 jours en forêt sur les traces du roi Arthur ? Les légendes, les fées et les sorcières,  on a passé l’âge tu ne crois pas ? Vas-y avec Béa  si ça t’amuse vraiment  moi j’ai une tonne de travail en retard et mille et une choses à faire ! »

    « Ok, lui avait –elle répondu assez sèchement sans doute piquée au vif par ses propos.  J’appellerai Béa  mais à ton tour ne compte pas sur moi  pour t’accompagner une semaine à ton congrès  à Londres car confidence pour confidence, ça me barbe ! Un peu de marche t’aurait pourtant fait  du bien  pour perdre ce  petit embonpoint naissant qui  est en train de s’installer, avait-elle alors rajouté  avec une pointe d’ironie.

    Comme toujours, elle avait su trouver les bons arguments pour le convaincre  et  bien évidemment il avait fini par accepter cette excursion pour le moins insolite.

    Malgré un esprit cartésien qui l’amenait toujours à trouver une explication plausible aux choses, ce qui  agaça Isabelle qui voulait s’imprégner de la magie du lieu,  Kevin  reconnut - à  demi mot- au terme de ces cinq jours, qu’il avait été bluffé par la beauté du lieu et l’ambiance particulière qui s’y dégageait. Lui qui n’aimait pas marcher avait au final bien  apprécié  cette excursion,   séduit  par  cette éclosion de couleurs, ces arbres centenaires  aux branches fantasques, ces coteaux rocailleux   aux teintes rougeoyantes, ces sentiers broussailleux parsemés d’ajoncs, de landes, de genêts et bruyères… Oui, il devait bien l’admettre  mais de lui à lui seulement,  que ce séjour l’avait enchanté, qu’il avait aimé également se retrouver en amoureux avec Isabelle dans cette petite auberge calfeutrée  qui se prêtait si bien aux amoureux et à l’intimité. 

    Certes  il  ne croyait pas aux légendes  et encore moins à ses soit disant esprits qui hantent  les halliers de la forêt à la tombée  du soir mais amusé, il s’était pris  quelque peu au jeu, allant même jusqu’à ingurgiter  le dernier jour  la potion de cette vieille conteuse aux allures de sorcière.

    « Le pouvoir de cette potion, lui avait elle dit, prendra effet  ce soir à minuit et  s’achèvera au lever du jour. Elle  libèrera ton esprit  et  te fera retrouver  ton regard d’enfant.

    De retour chez eux, il se souvient qu’ils avaient grignoté,  parlé un peu  puis s’étaient couchés. Il s’était endormi comme un loir.

    Qu’avait donc mis cette vieille folle dans son breuvage ? Sûrement des champignons hallucinogènes car il se voyait tout d’un coup statufié, assis sur un banc dans une ville qui lui était parfaitement inconnue.  Peut être était-il tout simplement en  proie  à un cauchemar et  de toute évidence  il allait se réveiller et  retrouver toute sa lucidité.

    Assis sur ce banc sans possibilité de parler, de se mouvoir, Kevin se sentit  soudain vulnérable, fragile, tel un gamin qui a perdu son chemin. Il fût cependant surpris de voir que les gens ne manifestaient pas d’hostilité à son égard, comme si sa présence leurs était familière. Certains lui caressaient même le visage, le prenaient en photo,  vantant son élégance, la finesse de ses traits, son sourire…  Etait ce bien de lui qu’ils parlaient ? Il ne voyait de son image   que des grandes bottes qui lui montaient jusqu’aux  genoux et  les  pans d’une espèce de redingote  sortant tout droit  du second empire. Visiblement il portait un chapeau et tenait dans sa main un livre. A quoi pouvait- il ressembler accoutré de la sorte. Etait –il vieux,  jeune ?

    Amusé par les confidences et bavardages des uns, par la physionomie et attitudes des autres,  par les jeux de ces  gamins qui s’amusaient autour de lui,  il se  laissa aller à quelques fantaisies et contre toute attente se mit à échafauder  histoires et scénarios. Qui sait peut être que la  vieille dame de Brocéliande l’avait bel et bien transformé en Merlin l’enchanteur ou pourquoi pas en roi Arthur en quête du Graal,  à moins qu’il ne  fût une sorte d’Harry Potter ou un écrivain,  genre Lewis Carroll par exemple. De fil en aiguille, laissant aller ses pensées, il se rappela l’enfant espiègle et aventureux qu’il était. Il se revit  avec Julien son ami d’enfance,  inspirés  sans doute par les séries télévisés de l’époque, en train  de se lancer dans les aventures les plus folles pour affronter extra terrestres, gorilles, dragons et monstres de toutes sortes.  C’est vrai qu’il avait bien changé et perdu de cette petite flamme  qui l’animait enfant. Toutes ces images du passé  qui défilaient à présent  dans sa tête,  lui firent soudainement repenser à sa mère, aux histoires qu’elle  lui contait le soir avant de s’endormir et bien qu’il ne pût bouger un cil,  il sentit soudain l’émotion  l’envahir. Sept ans qu’il ne l’avait pas vue ! Il avait très peu connu son père  mais malgré tout il n’avait  jamais pu admettre qu’elle se remarie et encore moins qu’elle  s’en aille vivre au Portugal. Quel âge avait- il au juste ? Vingt cinq ans au moins puisqu’il était déjà parti de la maison pour vivre  avec Isabelle. Tout d’un coup la situation lui parut  grotesque, digne d’un comportement d’enfant gâté, possessif et profondément égoïste.  Au lieu d’admettre  ses torts, il en prenait conscience, il  s’était emmuré dans son orgueil, dans sa souffrance aussi,  écartant tout ce qui pouvait lui rappeler son enfance  allant même jusqu’à  refuser  à sa compagne d’être à son tour une mère. Quel bougre d’idiot il était !

    Cauchemar, sortilège ou simple éveil de la conscience, au fond quelle importance !   Sorti de son sommeil léthargique, après ces cinq jours passés à Brocéliande, Kevin ne fut plus  tout à fait  le même homme.

    Les vacances qui suivirent, ils partirent au Portugal   où il retrouva avec beaucoup d’émotion, sa mère et les joies de l’enfance. Il fit plus ample connaissance avec son beau père qu’il avait jugé sans vraiment le connaitre. C’était un homme simple, accueillant,  attentionné  qui menait une vie tranquille et rendait sa mère heureuse.  L’été suivant naquit le petit Tom  et deux ans plus tard  la malicieuse petite Sophie. Sam le chien prit également  place dans le salon.

    Brocéliande marqua le départ de cette nouvelle vie. Un joli conte de fée que Kevin se plaisait à raconter à ses enfants espérant bien les y amener dès qu’ils seraient un peu plus grands.

    Qui sait,  peut être rencontrera t–il alors au détour d’un chemin,  cette vieille conteuse aux allures de sorcière qui avait contribué à leur bonheur.

    Chloé

     

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  • Mil et Une 

    Sujet semaine 43/2016

     

    Le mot à intégrer facultativement est :

     

    DIAPASON

     

    L’échiquier

     

    Quand sur le grand échiquier

    Où se nourrissent les ambitions

    Chacun joue seul sa partition

    Sans même se mettre au diapason

    Pour s’entendre et pour s’accorder

    S’annonce une partie obscure

    Sans pour parler, ni concession

    Où les peuples désaccordés

    A la limite de la rupture

    Ne peuvent que  se séparer  

     

    Chloé

     

    Pour mil et Une. défi N°

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