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    A coeur ouvert

    Thème " la lettre"

    Proposé par 

    Fasgianu

    http://fasgianu.eklablog.com/http://fasgianu.eklablog.com/ 

     

     

    Ma chanson préférée

    La main gauche

    De Danielle Messia

     

     Je t'écris De la main gauche
    Celle qui n'a jamais parlé
    Elle hésite, elle est si gauche
    Que je l'ai toujours cachée
    Je la mettais dans ma poche
    Et là elle broyait du noir.
    Elle jouait avec les croches
    Et s'inventait des histoires


    Je t'écris De la main gauche
    Celle qui n'a jamais compté
    C'est celle qui faisait les fautes
    Du moins, on l'a raconté.
    Je m'efforçais de la perdre
    Pour trouver le droit chemin
    Une vie sans grand mystère
    Où l'on n'se donne pas la main.


    Des mots dans la marge étroite
    Tout tremblants qui font des dessins.
    Je me sens si maladroite
    Et pourtant, je me sens bien.
    Tiens voilà, c'est ma détresse
    Tiens voilà, c'est la vérité.
    Je n'ai jamais eu d'adresse
    Rien qu'une fausse identité.


    Je t'écris de la main bête
    Qui n'a pas le poing serré
    Pour la guerre, elle n'est pas prête
    Pour le pouvoir, n'est pas douée.
    Voilà que je la découvre
    Comme un trésor oublié
    Une vue que je recouvre
    Pour les sentiers égarés.


    On prend tous la ligne droite
    C'est plus court, oh oui, c'est plus court
    On n'voit pas qu'elle est étroite
    Qui n'y a plus d'place pour l'amour.
    Je voulais dire que je t'aime
    Sans espoir et sans regrets
    Je voulais dire que je t'aime
    T'aime, parce que ça sonne vrai.

     N°260: Thème la lettre

    Anne sylvestre 

     N°260: Thème la lettre  

    Lettre à France.

    Michel Polnareff

     N°260: Thème la lettre

    Lettre ouverte

    De Beaucane

    Reprise par Léo ferré

     N°260: Thème la lettre

     

     N°260: Thème la lettre  

    Calogero 

    C'est d'ici que je vous écris

     

      N°260: Thème la lettre

    Et pour finir sur une note humoristique

    Lettre ouverte à Elise

    par les Qui Song t'Elles

     

     N°260: Thème la lettre

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  • Musique à cœur ouvert.

    http://sentier-de-vie.over-blog.com/

     

    Hommage à 

    Toots Thielemans

     

    Décès de Toots Thielemans:

    Le monde rend hommage à «une icône»

     

    Guitariste, harmoniciste, siffleur (tout un rôle dans le jazz classique), Jean-Baptiste « Toots » Thielemans s’est éteint dans son sommeil, lundi 22 août, à l’âge de 94 ans. 

     

    BALLADE BELGE 

    En hommage à M. Toots Thielemans -

    Les Enfantastiques de Belgique

    Les enfantastiques

    L'union fait la force 

     

     

    En hommage à Toots Thielemans,

    Un poème

    de Jean-Jacques Pinto

     
    À Jean-Baptiste “Toots” Thielemans,
    guitariste et harmoniciste de Jazz
    Jean Jacques Pinto 
     
    Quatre-vingt quatorze ans : tu t’endors, Jean-Baptiste.
    Le monde musical s’éveille un peu plus triste
    Une semaine après qu’un vibrant vibraphone De Jazz aussi s’est tu :
    vous saviez, toi et lui 
    Faire sonner vos lames, et résonner nos âmes
    De mélodique swing.
    Oui, Bobby Hutcherson et toi, en ce mois d’août, nous laissez dans la nuit d’une planète folle à ses excès livrée, alors que vous montez là-haut, dans l’Empyrée où brillent les « All Stars » : Musical Hall of Fame… 
    Tu tètes... Louis Armstrong, t’abreuves de Django Reinhardt, par qui te vient l’amour de la guitare. Puis les States — où tu croises Hank Jones et Tristano — Te mettent dans le cœur ce qui t’attend plus tard :  Un parcours où le souffle prendra le relais Des doigts qui sur le manche ont déjà du talent, Puisque suivre Goodman est... l’occasion Benny Pour lancer ta carrière ! Et tu côtoies les grands : George Shearing, Eldridge et Zoot Sims, sans parler Du groupe de Charlie Parker (Philadelphie) ! ! ! 
    Lena Horne — et son chant, que tu accompagnas, Te donna-t-elle envie d’utiliser ta bouche Pour siffler les chorus que tes doigts sur la touche Improvisaient ? De là, l’harmonica ? Non, car tu en jouais déjà pendant la guerre : Son beau timbre, qu’un film noir t’avait fait goûter, Et son petit volume alors te décidèrent : Ce serait ton saxo de poche, à emporter Partout, pour que l’idée mélodique impromptuePuisse être à tout instant sur lui réalisée ;Non seulement les thèmes au lignes élégantesMais aussi les impros, inspirées et swinguantes !Tout cela sous-tendu par une oreille aiguë,Formée aux intervalles, aux accords délicats...Car c’est une évidence pour qui te connaît,“Toots”, que tu as toujours fait de l’harmonie... cas !
    Ray Bryant, Kenny Drew, puis George Arvanitas
    Au piano t’accompagnent : avec eux, tes albums
    Font connaître au public le soliste de classe 
    Que tu es devenu sans user du… piston
    À part celui qui sert à fair’ les demi-tons !Sis sur ton tabouret, tel un lutin, un gnome,
    Sur la scène tu es… prestidigitateur,
    Car, soufflant dans ta main, tu nous fais apparaître 
    Les rubans colorés, pleins de mille couleurs,
    De tes phrases tantôt alertes, stimulantes, Tantôt énamourées, douces et caressantes,
    Venant nous émouvoir au profond de notre être…
    T’avait-il inspiré ? La même année, plus tôt*, . . . . . . . . . . . . . .*en 1962« Le Jazz et la java » de Claude Nougaro 
    Mêlait dans ses paroles les deux adversaires… 
    Toi, faisant la synthèse entre “Blues” et “musette”,
    Tu nous crées ce chef-d’œuvre intitulé « Bluesette »
    Qui, lié à ton nom comme le Boléro
    À celui de Ravel, fait le tour de la Terre !
    C’est deux années plus tard qu’à la télévision J’assiste, émerveillé, à une prestation 
    Où quatre musiciens — ce sont Elek Bacsik,Sacha Distel, Boulou Ferré, Baden Powell —Prennent un grand plaisir à jouer ta compo…J’en ai depuis harmonisé le thème, et elle Figure en bonne place à mes concerts publics. 
    Si nombreux ont été tes exploits par la suite
    Qu’on n’en peut parcourir ici les références !
    On a pu voir rimer Thielemans et Evans— Bill — dans « Affinity », en soixante dix-huit, Avec Larry Schneider et Marc Johnson. Batteur :Zigmund — Eliot, pas Freud ! ! ! Bête plaisanterie !
    Avec le Shirley Horn Trio : « For my lady » ;
    Le Brésil tout entier t’invite, quel bonheur, Dans « The Brasil Project » ; … et même au cinéma
    Se savoure le son de ton harmonica.
    J’ai eu, un jour d’antan, l’inestimable chance
     De te voir en concert, Toots, à Aix-en-Provence, Seul face à un big band : comme en un concerto,
    Tu donnais la réplique à trombones et saxos,
    Et sur ton tabouret tu te balançais tant
    Qu’on a craint que tu tombes, emporté par l’élan
    De tes phrases lyriques, ou rythmiques, selon 
    Que ballade ou bien Blues en notes tu racontes…
    Le Jazz avait déjà son Roi, son Duc, son Comte
    Et toi, Toots, anobli, tu en es... le Baron !
    Ton dauphin, que tu as toi-même intronisé, 
    Est digne assurément de prendre la relève :Olivier Ker Ourio, qui en valeur a mis De Wiener l’émouvant « Touchez pas au grisbi »,
    A, de cet instrument initiateur de rêves,
    Après toi, GRÂCE À TOI, retrouvé le secret. 
    Emmenez-nous tous deux voler dans les éthers, 
    Oublier avec vous les soucis de la Terre ! 
    Nous, public enchanté, profane ou musicien,
    Voulons dans votre avion, pour notre plus grand bien,
    Monter, et décoller, et parcourir ce ciel 
    Musical, à nos corps et âmes* essentiel . . . . . . . . . . . . . . . .« Body and soul » !
    Et, ce club aérien, y passer des nuits blanches, 
    Crier « En avant Toots ! ».
    Et toi Toots,
    Tiens-le-manche !

    Jean-Jacques Pinto, ce 22 août 2016

     

     

     

      

    Ne me quitte pas 

     

    Midnight cowboy

    c

     

    Salut l'artiste

     

     

     

    « Avec mon petit ventre rond, quand je prends une longue note aspirée, je perd ma culotte. » Jean-Baptiste (Toots) Thielemans éclate de rire.

     

     

     

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  • Les croqueurs de mots 

    A l'abordage!

    Défi 175 :

    Jeanne Fadosi à la barre

    On peut faire quelquefois d’un désagrément un atout.

    Raconter, de préférence sur mode léger et sans allusion à l’actualité

    votre plus beau souvenir de petit désagrément

    -  les croqueurs de mots- Défi 175 "un olivier tombé du ciel "

    Texte extrait

    De

    " Dans le torrent de mon enfance'

    Remodelé pour le thème proposé

    http://chloenoura.eklablog.com/dans-le-torrent-de-mon-enfance-m-en-allant-promener-a126667832

     

     

    Un Olivier tombé du ciel

     

    Je ne sus pas vraiment à l’époque, pourquoi un beau matin olivier débarqua à  la maison, la valise à la main ! Papa voulait un garçon, Yéyé ma sœur ainée un petit frère et j’imaginais donc qu’ils avaient du se le procurer quelque part, sans accorder beaucoup d’importance quant à sa provenance.

    Son arrivée pour le moins qu’on puisse dire ne m’enchanta pas et ne m’apporta dans l’immédiat que des désagréments! N’étais je pas le garçon, certes un peu manqué, que mon père avait toujours  souhaité, alors pourquoi donc s’en était-il allé chercher un autre !De plus il me prenait ma place de petite dernière et je me sentais soudainement très à l'étroit !   

       Habillé un peu kitsch, les cheveux à la brosse, le visage barbouillé de mercurochrome, Olivier, c’était son nom,  ressemblait à Doupic, un petit hérisson craintif, bien mal en point, que j’avais un jour récupéré  sur le bord de route. Comme mon porc épic, dès que je l’approchais, il  se  mettait en boule, sortant   là ses aiguilles,  prêt à me  transpercer. Cela ne présageait rien de bon !

        Son esprit rebelle dû je suppose venir rapidement à bout de mes résistances  et bien évidemment comme mon porc épic une fois apprivoisé, mon petit inconvénient de départ devint pour moi au fil du temps sans même que je m'en rende compte, le plus beau des avantages et le plus  tendre des petits hérissons de la terre. Très vite nous devinrent inséparables, complices et surtout  solidaires dans l’adversité.

       Régulièrement une dame Bourrel, tout de noir vêtue,  les cheveux  poivre et sel  venait à la maison, pour prendre disait elle  de ses nouvelles puis un jour, sans que je comprenne pourquoi, elle embarqua celui qui pour moi était devenu « mon petit frère ».

       Je ne saurais pas dire, là  non plus,  combien de temps Olivier  resta chez nous ! Deux ans, peut être  trois ! Ce dont je suis sûre en revanche, c’est qu’il  m’avait fait  fondre comme neige au soleil tant nous étions devenus proches !

       Son départ eut l’effet pour nous d’une secousse sismique qu’on n’a pas vu venir et  qui  vous laisse à terre,  les quatre fers en l’air !  Cet après midi là le tremblement de terre fut si puissant  que nous dûment nous cachés tous deux dans le grenier,  espérant ne pas être emportés par les vents violents qui tout d’un coup s’étaient levés !

        Papa rentra dans une colère folle  en découvrant que son p’tit gars s’en était allé. Maman et yéyé, rapatriées dans la cuisine, n’en finissaient pas de pleurer.

      Quant à moi, toutes les pommades apaisantes que l’on me mit ce jour là  ne purent résorber cet énorme bleu au cœur que je m’étais fait en tombant ! 

    Olivier alla en fait retrouver sa vraie maman qui, mais nous ne le savions  ni l’un ni l’autre parce que trop petits pour comprendre les histoires des grands, nous l’avait confié momentanément.

    Bien sûr nous nous revîmes souvent et malgré la distance et séparation qui s'étaient imposées à nous, les liens ne se défirent jamais.

    Chloé  

     

    -  les croqueurs de mots- Défi 175 "un olivier tombé du ciel "

     

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    A l'abordage. Les croqueurs de mots. Chloé

     

     

    http://lacommunautedescroqueursdemots.apln-blog.fr/

     

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  • Fragments d'étoiles

    Sur le thème de la différence

     

    L'enfant de la lune

    . L'enfant de la lune . Chloé

     

    Elle aurait bien voulu, la petite Éloïse

    Sortir de la nuit sombre,

    Sans se brûler les ailes

    Et quitter les brillances des lampes artificielles

    Pour vivre au grand jour, en contemplant le ciel

     

    Être fille du soleil sur les îles Marquises

              Sentir le sable chaud, la peau couleur cannelle

    Et comme les écolières, respirant le grand air

    Sur la cour de récré, insouciante et légère

    S’amuser au ballon, sans être prisonnière

     

    Oui, elle aurait bien voulu ...

    Poursuivre les sorcières, le voleur de lumière

    Jusqu’à disparition des fantômes de l’ombre

    Naviguer à sa guise

    Prendre un autre chemin

    Et changer son destin ...

     

    Chloé

    . L'enfant de la lune . Chloé

     

     

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    LUPUS FRANCE

     

    JOURNÉE MONDIALE du LUPUS du 10 Mai
    Faites parler du LUPUS et partager cette image en soutien aux personnes malades
    Ensemble + Fort ....

     

     

     

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    CHLOE

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