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Atelier Ghislaine
Mots à placer
Babiole, Cabriole, fiole, gloriole, carriole, bestiole
My Darling
D'un côté, la baronne, une normande genre « p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non » avec en plus un petit côté British « My Darling" s’il vous plait, ben voyons !
De l'autre une Bretonne pure souche, moi , un peu têtue dit-on de la race mais bon pure spéculations bien sûr !
Sur la table de la cuisine toutes les indications pour s’occuper de la belle!
Mabig Jésus ! Et moi qui pensais n'avoir que quelques babioles à faire et profiter pleinement du bon air de Normandie ! Pour un peu elle m'aurait dit de lui faire des tresses et un massage relaxant ! Ah ma fifille va! Finalement mon planning s’annonçait beaucoup plus chargé que prévu et mes vacances me semblaient quelque peu compromises!
Sans compter qu'il y avait aussi la minette
Moogly la petite chienne
Evidemment, "my darling" dès le lendemain matin à 8 heures du mat, était à la manœuvre et frappait déjà du sabot, en ruant dans les brancards tout en faisant, malgré son grand âge, son asthme et ses rhumatismes, des cabrioles !
Ah my Darling !
La cohabitation s'annonçait difficile mais La Normande, je n'en tire aucune gloriole mais une petite fierté tout de même, dut assez rapidement apprendre à ses dépens qu'il ne faut jamais titiller une Bretonne au pied du lit avant qu'elle n'ait bu son café!
Le premier jour elle fit carrément la gueule! Le deuxième se plia à quelques concessions et le troisième elle maîtrisa parfaitement tous les rudiments de la langue celtique.
Depuis bien entendu
Normande et Bretonne ne peuvent se passer
l'une de l'autre et vous savez quoi,
nous passons de magnifiques vacances ensemble!
Chloé
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ATELIER GHISLAINE
mots à placer
Vent patient, répit, râler, plaisir
souffle, méfiance, silence, envie, courtiser.Récit inspiré d’un fait réel
Lou
Dans l’insouciance de sa jeunesse, Lou croyait aux contes de fées et quand il la courtisa, elle s’abandonna sans méfiance, se laissant aller au plaisir de ce grand amour naissant qui comme une poésie lui faisait joliment la cour.
Dans la logique des choses, tout comme dans les belles histoires d’amour, Lou épousa son beau prince et quelques mois plus tard vint au monde une petite Déborah qui, du moins le pensait-elle, allait les combler de bonheur.
Mais l’homme était l’eau et le feu. Derrière cette patience affichée, ce calme apparent, se cachait, mais Lou ne le savait pas encore, un être cynique et possessif qui, tel un vent cyclonique au souffle puissant et ravageur, pouvait violemment s'emporter en détruisant tout sur son passage.
S'ouvrit pour Lou, les portes de l'enfer et alternèrent alors des périodes de méfiance, d’humiliations, d’insultes, de coups, avec des moments de répit, de réconciliations et de pardon où tout lui semblait à nouveau possible.
Durant des mois, elle s'accrocha à cette idée mais ses espoirs furent vain et peu à peu elle se mura dans le silence.
Personne semble t-il, c’est tout au moins ce que déclara le voisinage, ne soupçonna le drame que cette jeune femme vivait au quotidien.
Lou venait d’avoir 20 ans.
Quand ce matin là on la retrouva, le visage tuméfié, gisant sur le sol, on ne perçut d’elle qu’un murmure, un faible râle marquant la fin d’une longue agonie silencieuse.
Chloé
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Atelier de Ghislaine
http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-22-mon-texte-avec-les-contraires-a128000304
Mots à placer
Les contraires
Lourd/léger;Jour/nuit;
Peur/courage;
gai/triste;
Plus/moins
Un été pour deux hivers
Pour nous, de l’été chaud et ensoleillé où Eloïne exultait de dynamisme et de joie de vivre, nous passions ni plus ni moins nous le savions, à l’hiver sec et glacial que nous connaissions bien. Avec courage, sans céder à la peur qui nous envahissait nous n’avions d’autres options que d’affronter ensemble et avec elle ce vent sibérien qui à chaque fois inéluctablement la poussait un peu plus, ventre à terre, vers l’abîme
Cycliquement d’abord la nuit se substitua au jour et la tristesse prit le pas sur la gaieté.
Au fil du temps il n’y eut plus qu’un long et interminable hiver durant lequel Eloïne quitta la froidure et lourdeur de cette saison sans fin pour rejoindre, l’esprit léger et enfin délivré, les étoiles d’un ciel plus clément.
Chloé
(texte sur la maladie bipolaire)
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Atelier de Ghislaine
N°25
http://ghislaine53.eklablog.com/
Consigne
Ecrire une lettre qui s'adresse à un ami proche
Mots à placer
Antan, avant , folie, chemin, blessures, flamme, éteinte
Bonjour toi !
Bon dis-moi, comment se passe cette nouvelle vie qui s’amorce car il m’importe de savoir comment tu vas. Pas facile, je sais, de tourner la page d’une si belle histoire partagée qui nous a prodigué à tous, aux loupiots comme à nous, tant de joies et d’émotions. Jamais nous n’oublierons toutes ces petites étoiles qui brillaient dans leurs yeux, leurs sourires, leur fierté d’être sur scène, de réussir à se surpasser malgré la maladie, l’handicap. C’était fabuleux ! Une aventure humaine hors du commun que nous avons eu la chance de vivre. C’est ça K… qu’il faut retenir: cette petite flamme qui brillait, nous propulsait en avant et qui continuera, pour le reste de notre vie, à nous animer. Jamais elle ne s’éteindra ! Elle est en nous, en eux ! Nous sommes riches de ça !
Les chemins se sont c’est vrai séparés et comme toi j’ai ressenti un grand vide, un manque immense quand je suis partie avec ce sentiment d’inachevé. J’ai même touché le fond n’arrivant plus à trouver un sens à ma vie et puis je me suis jetée corps et âme dans l’écriture avec le besoin impétueux de mettre sur papier des mots sur les maux.
Avec le temps, les blessures se sont refermées et j’ai repris ma route avec dans mes bagages, rires, étoiles, chansons et tous ces p’tits bonheurs furtifs, si précieux, que nous avons eu la chance de vivre.
L’aventure s’est arrêtée avec nous. Nous aurions aimé l’un et l’autre qu’elle puisse continuer mais rappelle- toi de la chanson que nous aimions tant chanter « l’estaque » et qui dit qu’un jour « d’autres enfants nous viennent qui vont se mettre à chanter, cette chanson qui fut sienne, cette chanson qui disait… »
Conservons ce petit brin de folie que nous avions et cap droit devant, sans nous dire mais où sont nos rêves d’antan car nous les avons vécu pleinement.
Prends soin de toi et sois heureux ! Les pieds en éventail sous les cocotiers et fainéantise le temps de te refaire une deuxième jeunesse ! Ben quoi, soixante et quelques poussières ce n’est que trois fois vingt printemps lol ! Profite de cet nouvel espace de vie qui s’ouvre à toi pour réaliser tes projets et rêves: vivre à donf quoi, sans n'avoir jamais rien à regretter !
N’oublie pas la Lili, enfin ici la Chloé, perdue dans sa campagne profonde et qui rouille un peu en ce moment ! T’ai je dis que je me suis essayée dernièrement à un saut périlleux avant pour tester ma souplesse ! Bon ben ça n’a pas été concluant !
Je t’embrasse avec toute la tendresse et l’affection que j’ai pour toi. Au plaisir de te lire rapidement.
Bisous, bisous
Lili/Chloé
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ATELIER N°27
La consigne
est de trouver plusieurs mots
au moins 5 commençant par
Pre, Pré,
Et de faire un texte avec vos mots .
Illico presto!
Les prévisions météorologiques étaient excellentes, la neige tombait en abondance sur les Alpes, ma meilleurs amie était dispo et si nous voulions partir au ski cette année, c’était maintenant ou jamais !
Oui mais, y’avait quand même comme un petit hic ! Je n’avais pas posé une semaine de congé et il fallait illico presto que je trouve un prétexte pour persuader mon patron du bien fondé d’une bonne semaine au grand air!
Tout était donc dans l’art et la manière de lui présenter les choses. Mr Prévert (oui, oui comme MR Jacques) étant un homme de bon sens et quelqu’un de conciliant, il n’y avait donc pas apriori, de raisons pour qu’il refuse.
La nuit portant conseil, dès le lendemain matin, mes arguments étaient prêts : La période était creuse ; j’avais une tonne de récupérations à prendre ; il y avait pas mal de stagiaires sur le terrain… En cas de nécessité absolue mais en dernier recours seulement, le burn- out me guettait et j’avais absolument besoin de faire un break !
Ouf ! Je n’eus pas à l’utiliser car à peine ma demande formulée, il me sortit l’argumentaire que j’avais potassé la veille et m’accorda mon congé. Youpi !
Cela étant il me restait 5 jours pour organiser mon départ et je fis donc un inventaire rapide de ce que j’avais à faire :
- En premier appeler Lolo mon amie pour lui dire que c’était OK !
- En deuzio, prévoir des tenues chaudes et aller à donf faire un coup de lèche pour m’acheter deux gros pulls !
- En troisio non en Tertio, prévenir ma voisine de mon absence pour qu’elle récupère le courrier.
- Et pour finir préparer ma valise, la boucler et attendre avec impatience le jour « J » Yes !!!
« Ben alors, elle n’est pas belle la vie !
Y' pas de problème, y'a que des solutions!"
Chloé
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