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    Défi 172 “voyage”

    Voyage au pays de l’imaginaire

     

    Les croqueurs de mots/ défi N° 172: Le voyage.

    C’est parti !

    Instant Magique 

    Dans un monde fantastique !

    Au cœur même de l’imaginaire

    Pas besoin de boussole, si vous monter à bord

    Car là où nous allons, nous perdrons tous  le nord

    Juste un bon sac à dos, une paire de grolles

    De quoi s’alimenter, peut être un peu de gnole

    Histoire de s’ réchauffer quand à la nuit tombée

    Cachés dans les fourrés dans la forêt de Brocéliande

    Vous verrez apparaître, surgissant de la lande

    fées sorcières, dragons, nains, géants…

     

     

     

     

     

     

     

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    Musique à coeur ouvert.:Thème la peur.

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    Thème la Peur  

    Musique à coeur ouvert.:Thème la peur proposé par sentier de vie

     

    Zazie Aaron La place du vide 


     

    Il y a trois rêves que je visite
    Ta peau, tes mots et puis le risque
    Qu'un jour nos corps en manque d'alcool viennent
    Se déposer sur le sol

    Comme ils sont beaux les rêves d'hier
    Oubliés là dans la poussière
    Sous un prétexte du temps qui passe
    On laisse le vent prendre leur place

    C'est pas la faute des océans
    Si les hommes plongent leur rêve dedans
    A force de croire à l'invisible
    Souvent les miens se trompent de cible

    C'est pas la faute des océans
    Si les hommes plongent leur rêve dedans
    A force de croire à l'invisible
    Souvent les miens se trompent de cible

    J'ai peur des ciels sans horizons
    Que mes bras deviennent ta prison
    J'ai peur que sur le cri des autres
    On écorne un peu trop le notre

    L'acide peut prendre l'espace du miel
    Et le monde change en rêve cruel
    N'oublie jamais les premières ailes
    Souviens-toi du goût de sa peau

    C'est pas la faute des océans
    Si les hommes plongent leur rêve dedans
    A force de croire à l'invisible
    Souvent les miens se trompent de cible

    J'ai peur des ciels sans horizons
    Que mes bras deviennent ta prison
    J'ai peur que sur le cri des autres
    On écorne un peu trop le notre

    J'ai peur des ciels sans horizons
    Que mes bras deviennent ta prison
    J'ai peur que sur le cri des autres
    On écorne un peu trop le notre

    Il y a trois rêves que je visite
    Ta peau tes mots et puis le risque

     Musique à coeur ouvert.:Thème la peur proposé par sentier de vie

    Quand j'ai peur de tout

    Patricia Kaas

    Quand j'ai peur de tout
     
    Des enfants qui s'élancent
    Une même apparence
    Des éclats de soleil
    Des rayons d'innocence
    Avant la prudence
    Avant la malchance
    Des enfants pareils
    why a-t-il un sort, un signe
    Est-ce un doigt qui désigne
    Celle ou celui qui va
    Renoncer pas à pas
    Comment, qui sont-ils
    Ces gens trop fragiles
    Qui ne savent pas
    Vivre quand tout lâche
    Quand tout casse
    Quand tout clash
    Quand tous les blues
    Ont sali ta raison
    Ta maison, tes saisons
    Quand tout est sombre
    Plus rien n'est doux
    J'ai peur de tout
    Si ma vie je l'invente
    Légère et insouciante
    Je les croise au hasard
    Dans les rues dans les bars
    Fatigues, dociles
    Ailleurs immobiles
    Je ressens tout ça, tout ce froid
    Cette intime fracture
    Cette lézarde au mur
    Je la sais, elle est là
    Toujours au fond de moi
    Et parfois je coule
    Musique à coeur ouvert.:Thème la peur proposé par sentier de vie 
     
    Peur De Rien Blues
    Jean-Jacques Goldman
     

    Y'a les choses qu'on peut faire
    Et puis celles qu'on doit pas
    Y'a tout c'qu'on doit taire
    Tout c'qui ne se dit pas
    Des vies qui nous attirent
    De brûlures et de clous
    Oui, mais ne pas les vivre
    C'est encore pire que tout
    De sagesse en dérive
    De regrets en dégoûts
    Y'a qu'une guitare à la main
    Qu'j'ai peur de rien

    Quand les juges délibèrent
    Si j'fais mal ou j'fais bien
    Si j'suis vraiment sincère
    Moi j'sais même plus très bien
    Quand les rumeurs "vipèrent"
    Quand l'image déteint
    Il m'reste ce vrai mystère

    Et ça, ça m'appartient
    Quand je frôle la lumière
    Qu'un instant je la tiens
    Avec ma guitare à la main
    J'ai peur de rien

    Y'a des choses qu'on pense
    Qu'on voyait pas comme ça
    Mais on garde le silence
    Et on presse le pas
    Des regards qu'on détourne
    Des gestes qu'on fait pas
    La conscience un peu sourde
    Et pas très fier de soi
    Quand la dose est trop lourde
    Quand l'blues va un peu loin
    J'prends ma guitare à la main
    Et j'ai peur de rien

    Musique à coeur ouvert.:Thème la peur proposé par sentier de vie 

    Peur

    Jean-Jacques Golman 

    Qu'est-ce qu'on aurait dû ?
    Qu'est-ce qu'on aurait pu ?
    Personne y peut rien
    Chacun son destin

    Ici, c'est comme ça
    C'est chacun pour soi
    La vie, les rumeurs
    Peurs contre peurs

    On l'a trouvée bizarre
    Dès qu'elle est arrivée
    Avec son genre à  part
    Son air d'pas y toucher

    Elle était pas bavarde
    A peine bonjour bonsoir
    J'ai mis les mômes en garde
    Nous, on veut pas d'histoire


    Elle était pas vilaine
    Moi, j'la trouvais vulgaire
    Toujours la même dégaine
    Pas coiffée, un drôle d'air

    Elle prenait des taxis
    Elle fumait dans l'couloir
    Elle f'sait quoi dans la vie ?
    J'm en fous, j'veux pas l'savoir

    Peurs contre peurs, nous sommes d'ici, elle est d'ailleurs
    Peurs contre peurs, elle est partie un jour
    On reste entre nous peurs contre peurs

    On voyait d'la lumière
    Si tard a-t-on idée
    Qu'est-ce-qu'elle pouvait bien faire ?
    Elle avait pas la télé

    Elle avait pas d'visite
    Elle avait pas d'courrier
    Elle a même eu les flics
    Non, c'était à  côté

    On dit de source sûre
    Qu'un voisin l'a croisée
    La nuit dans une voiture
    Moi, rien peut m'étonner

    Elles ont ça dans la peau
    C'est comme des animaux
    C'est c'que nous avait dit
    Un gars des colonies

    Peurs contre peurs. nous sommes d'ici elle est d'ailleurs
    Peurs contre peurs, un jour elle est partie
    Nous sommes restés, nos peurs aussi

    Qu'est-ce qu'on aurait dû ?
    Qu'est-ce qu'on aurait pu ?
    Personne y peut rien
    Chacun son destin

    Ici, c'est comme ça
    C'est chacun pour soi
    On demande rien

    Qu'est-ce que vos croyez
    C'est partout pareil
    Nos yeux, nos oreilles
    Vaut mieux les fermer

    Ici, tout est dur
    On aime les serrures
    Pas les étrangers

    On l'a trouvée bizarre
    Dès qu'elle est arrivée
    Avec sont genre à  part
    Son air d'pas y toucher

    Elle était pas bavarde
    A peine bonjour bonsoir
    J'ai mis les mômes en garde
    Nous, on veut pas d'histoire

     

    Musique à coeur ouvert.:Thème la peur proposé par sentier de vie

    Le monde à peur

    De Georges Chelon  

    Déjà dans les étoiles, encore au Moyen Âge

    La terre coupée en deux se cherche des héros

    On  parle de guerre sainte, on parle de croisade

    Dans l'Olympe les dieux agitent leurs drapeaux         

    Le monde a  peur.

     

     

    Si pour le fou de Dieu mourir est une aubaine

    Que toute cause juste le mène au paradis

    Qui pensons-nous bercer du chant de nos sirènes ?

    Quand c'est d'un hurlement qu'elles déchirent la nuit

    Le monde a peur       

    Le monde a peur.

     

     

    Il faut les reconstruire avec beaucoup d'a Em mour, ces tours

    Il faut les reconstruire avec beaucoup d'a G mour

    Si l'on ne veut pas qu'elles

    Soient des Tours de Babel

    Il faut nous reconstruire avec beaucoup d'amour

     

     

    Vous n'imaginiez pas ce que trembler veut dire

    Et vous voilà perdu, pareil à des enfants

    D'ailleurs combien d'enfants sont morts où vont mourir

    Pour recouvrer l'honneur, quel est le prix du sang

    Le monde a peur.

      

    Dois-je choisir mon dieu, mon camp et ma bannière

    Mon ami à présent, es-tu mon ennemi ?

    Veux-tu qu'au nom d'Allah, nous soyons tous des frères

    Comme au nom de Jésus, nous le voulions jadis

    Le monde a peur.

    Le monde a peur.

      

    Va dire à ce pouvoir qui interdit de rire

    Et aux enfants, de faire voler les cerf-volants

    Qu'il n'y a pas que Dieu qui nous aide à mourir

    Que le mot Liberté peut le faire tout autant

    Le monde a peur

     

    Quand à vous, il est temps de savoir que des hommes

    Habitent aussi la terre sur laquelle vous vivez

    Ils sont beaux, ils sont laids, pareil à vous en somme

    Des hommes, que des hommes, et non pas des jouets

    Le monde a peur

    Le monde a peur

     

    Autre texte

    le monde de Georges Chelon   

     

    Une étoile a brillé
    Avant celle du berger
    Les astronomes s'en étonnent
    Si tu veux je te la donne
    Je te la donne

    Une fleur a poussé
    Que personne ne connaît
    Les botanistes se questionnent
    Si tu veux je te la donne
    Je te la donne

    Pour te faire oublier
    Tout ce que je t'ai fait
    Je voudrais être Dieu
    Et te refaire un monde

    Où le feu serait amoureux de la pluie
    La neige du soleil
    Et le jour de la nuit

    Un monde
    Où tu n'aurais plus peur
    Ni de toi, ni de moi
    Plus de mur, plus de clef à trouver
    Plus de porte

    Un monde
    Où tu rirais de tout
    Où tu rirais de moi
    Plus d'angoisse cachée
    Plus d'idées noires et mortes

    Mais au-delà des étoiles et des fleurs
    Tu préfères danser
    Je te connais, je te connais
    Je te connais par coeur

    Sur la piste tu t'élances
    Et sur le contre-temps tu danses
    Comme tu danses

    Un monde
    Où je n'aurais plus peur
    Ni de toi, ni de moi
    Plus de mur, plus de clef à trouver
    Plus de porte

    Un monde
    Où je rirais de tout
    Où je rirais de moi
    Plus d'angoisse cachée
    Plus d'idées noires et mortes

    Une étoile, une fleur
    Deux fois rien pour tant de pleurs
    Elles n'appartiennent à personne
    Si tu veux je te les donne
    Je te les donne

    Musique à coeur ouvert.:Thème la peur proposé par sentier de vie

     

    Et un p'tit pas de danse pour finir

    Dans plus de légèreté

     

    la danse anti-peur

     Prochain défi à coeur ouvert

    c'est ici!

    A très bientôt

    Chloé 

     

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  • Les croqueurs de mots

    La mare aux Poulpikets. Chloé

    http://lacommunautedescroqueursdemots.apln-blog.fr/

     

    Défi N°174

    Raconter une histoire qui met en scène

    Trois personnages

     Jules

    Jeanne et sa cane;

    Un personnage de petite taille 

    Lieu

    Une mare près de l'église

    Objet

    Une pendule

     

     

    La mare aux Poulpikets

    http://gfol1.morganirishfairy.com/Vign_lutins_ws59887041.jpg

     

    Dans un petit hameau de Bretagne, au pied des monts d’Arrée, courait une rumeur étrange  qui provoqua l’émoi de tous les villageois.

     

    Sur la place du village, on ne parlait que de ça ! La mare près de l’église  était ensorcelée ! Plus un canard n’y barbotait, plus une grenouille rousse n’y coassait, le bel héron cendré ne s’y abreuvait plus et dans le fond de l’eau pas  l’ombre d’un gardon. Les pêcheurs avaient tous désertés et  même la cane de Jeanne, qui  dans le reflet de l’eau aimait tant se mirer,  faisait sa forte tête, refusant d’s’y  baigner.

    Jules, le maire du village et le mari de Jeanne, pourtant fort occupé, en voyant son village à ce point dépité et la cane de Jeanne tellement désespérée, décida donc d’agir. L’affaire était sérieuse, il fallait la régler

    Voulant tirer au clair, cette curieuse histoire, sur la place de l'église  où se trouvait la mare, Jules convia le conseil  et tous les villageois. Chacun exprima ses idées et  il fût décidé  à l’unanimité, des actions à mener.

    La mare fût vidée pour voir si par hasard, elle était polluée, mais l’eau analysée fut de bonne qualité et ne révéla pas la moindre anomalie.

    Les nappes souterraines furent également sondées et  la qualité de l’air  aussi expertisé mais à nouveau rien ne fut décelé.

    L’eau de la mare ayant été filtrée, ils tentèrent  à nouveau d’y remettre quelques canes et quelques poules d’eau mais ce fût un désastre tant elles furent effrayées, filant à toutes pattes afin de se sauver.

    Ils firent des battues, espérant là trouver peut être des braconniers, ou quelques prédateurs ou mauvais plaisantins mais là encore, ils rentrèrent bredouille et ne trouvèrent rien.

    L’enquête tournait en rond et plus les jours passaient, plus la rumeur enflait, chacun l’alimentant de sa petite histoire.  L’un disait avoir vu  de curieux feux follets au dessus de la mare : l’autre, une sorte d’hurluberlu, tout de vert vêtu, sautant  de branche en branche dans les grands châtaigniers ; Yvonne  elle,  affirmait que plusieurs nuits durant quand la pendule sonnait les douze coups de minuit, on frappait à sa porte  et  que quand elle l’ouvrait, elle n’y trouvait personne….. Même sa Jeanne  s’y mettait, affirmant que le soir elle entendait pleurer quelqu’un près de la mare.

    Jules était fort inquiet. En proie sans nul doute aux hallucinations, les gens de son village perdaient tous la raison.

    Quel était ce mystère qu’il ne pouvait percer !

    Avec Antoine, son vieil ami d’enfance, il décida de s’installer, un temps donné, sur le rivage,  dans la cabane du pêcheur. Jeanne tiqua quelque peu mais au regard de la cause, elle finit par céder.

    Le premier soir, ils ne virent rien et passèrent une nuit blanche. Le deuxième,  ils crurent entendre des rires mais n’aperçurent personne et eurent le sentiment que quelqu’un les épiait. Au troisième, quand la pendule marqua les 12 coups de minuit, ils virent  venir vers eux un curieux personnage aux oreilles pointues, tout habillé de vert. Nullement effrayé, l’étrange farfadet, se mit à sautiller et à gesticuler tout en baragouinant quelques mots inaudibles, d’une voix très aiguë quelque peu enfantine..

    http://gfol1.morganirishfairy.com/KOTE5_ws58948757.jpg

     

    Quand ils s’en approchèrent, il ne se sauva pas  mais resta à distance, les observa un peu  puis sauta dans la mare et d’un coup disparût.

    Dans la journée, ils ne le revirent pas mais à l’ondulation de l’eau décélèrent sa présence.

    Le lutin vert ne se montrant point le jour, Jules et Antoine reprirent respectivement leurs occupations en journée, se retrouvant à la cabane que le soir à la nuit tombée. Voulant tous deux y voir plus clair et élucider l’affaire, ils se gardèrent bien d’en parler et même Jeanne n’en sût rien.   .

    Et chaque nuit, le petit  farfadet surgissait de la mare et réapparaissait s’approchant d’eux, toujours un peu plus près. Il se montrait espiègle, un tantinet farceur ne cherchant qu’à jouer, qu’à rire, qu’à s’amuser et quand ils purent comprendre, qu’en fait il s’ennuyait, qu’il faisait peur aux poules, aux poissons, à la cane de Jeanne, juste pour taquiner, tous deux furent rassurés. Pour lui donner un nom, ils l’appelèrent Green.

    Le mystère cependant pour eux restait entier.

    Bien qu’il n’y croyait guère, à la mairie Jules fouilla les archives afin de retrouver toutes ces vieilles légendes  qui entouraient la lande de nos  contrées bretonnes. L’idée était absurde, c’est ce qu’il se disait mais ce curieux p’tit homme ne ressemblant en rien à  des êtres connus, était tellement étrange !

    A force de chercher, Jules finit par trouver un manuscrit ancien qu’il ne pouvait dater, dans lequel on parlait d’une rivière d’argent, au pays de l’Arée. Dans cette rivière  toujours aux dires de la légende,  vivait une reine entourée de ses fées. Nul ne devait les voir, afin de préserver le secret du royaume. Un jour l’une d’entre elles enfreint sans doute la loi, en  parlant un instant  aux garçons du village. Quand la pendule annonça les  douze coups de minuit , elle fut donc bannie et jetée dans la mare  d’un village  avec ses farfadets aux oreilles pointues.  

    Quelques siècles plus tard, la rumeur courut qu’un pêcheur  l’attrapa et pour quelques pièces d’or l’a  céda à son maître qui fit construire dans la forêt d’Argoat, pour elle et pour ses elfes, un lac  tapissé d’or,

     Au bas du parchemin, il y avait des dessins où l’on voyait la fée  avec un farfadet à tout point ressemblant à Green.

    Le soir Jules confia à Antoine qui en resta sans voix, le fruit des ses recherches tout en se demandant s’il n’ perdait pas la tête.

    Green pointant le bout d’son nez, il lui montra le parchemin.

    En voyant son image et celle de la fée il  lui sauta au cou comme pour l’embrasser

    « Green, Green, Green  se mit il  à  crier, Green veut voir la fée pour retrouver les siens »

    « Mais tu parles, s’exclama le pauvre Jules complètement chaviré ! Alors tu nous comprends et ne nous disais rien nous laissant dans le noir »

    «  Bien sûr, que je comprends, je suis un Poulpiket de la race des génies et si je me suis tu c’est que j’ voulais être sûr que t’étais bien le messager qu’on m’avait annoncé »

    Green conta son histoire. Depuis plus de 1000 ans, il dormait dans la mare mais au dernier printemps il s’était réveillé, abandonné de tous, sans savoir où  sa fée et ses nombreux  amis s’en étaient tous allés.

    Jules se dit alors qu’au point où il en était, il n’avait d’autre choix que d’croire la légende . Il en parla à Jeanne et suivant ses conseils, convia tout le village, juste devant la mare pour leur conter l’histoire de Green, le Poulpiket.  Beaucoup furent incrédules mais quand ils virent Green, qu’ils purent lui parler, plus personne  ne douta. .

    Quelques jours plus tard, aidé des villageois qui l’avaient adopté, Green rejoignit les siens dans le lac d’Argoat et en fût très heureux.

    Et tout rentra dans l’ordre dans le petit village au pied des monts d’Arrée.  Dans la mare aux Poulpikets, barbotèrent les canards, croassèrent  les grenouilles et les hérons cendrés revinrent  s’y abreuver…

    Quand à la cane de Jeanne, à c’qu’en dit la rumeur, elle pondit des œufs d’or.

     

    Chloé

     

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  • Atelier de Ghislaine. les mots en ote.

     

     

    Atelier no 17

    http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-17-le-recap-du-no-16-a127333724

    Je vous propose cette fois çi de jouer avec des mots
     contenant les 3 lettres accolées ( Au moins 5 )

     Ote

    Moi c’que j’en dis !

    Comme chaque vendredi, Louise,  Philomène et Félicie, les trois commères de clocher qui adorent ragoter, se retrouvent chez Ernestine autour d’un café,  histoire de papoter.

     

    • Sale temps dit Philomène, ça n’arrête pas de pleuvioter ! Que de la gadoue ! En plus ils sont en train de faire des travaux en bas de la rue et j’ai du faire un détour  par chez  Soizig ! J’vous dis pas, j’ai les jambes en compote  rien qu’à monter la côte ! Il s’rait grand  temps que  le maire  se bouge un peu le train au lieu de poivroter avec le  vieux Etienne ! Enfin moi c’que j’en dis ! Sinon quoi de neuf aujourd’hui ?

     

    • Vous connaissez  la dernière,  embraye aussitôt Félicie, déjà bien installée dans le canapé en train de tricoter. A c’qui parait  la  comtesse a acheté la gargote sur la place  du marché pour faire des chambres d’hôtes.

     

    • Oui,  c’est ce qu’on m’a dit aussi  renchérit Ernestine. Tout le monde en parle dans le bourg!

     

    • Ah bon, s’exclame Louise presque vexée de n’avoir pas été la première informée. Des chambres d’hôtes!  Tu parles ! Une maison close oui ! Ah vous n’la connaissez pas la parigote ! Sous  ses airs de bigote à ne pas y toucher, elle n’a rien d’une dévote, je peux vous l’affirmer!  D’ ailleurs  allez savoir si celle la n’a pas fricoté avec le maire pour avoir son permis de construire !  J’pourrais vous en raconter des belles, croyez moi !  

     

    • Allez Louise, raconte s’exclament ensemble les trois commères, curieuses d’en savoir plus.

     

    • Ce que j’peux vous dire, c’est que le comte, paix à son âme, avait des sacrées cornes ! Dès qu’il avait le dos tourné, elle ne se privait pas la garce pour s’envoyer en l’air avec un gars de la côte, juste derrière chez moi, dans la vielle  paillote  tout près chez Amédée.  Et va que j’te bécote et que j’te mignote,  à demi dénudée!  Une chambre d’hôte, tu parles! Enfin  moi c’que j’en dis… Oh la la la à force de radoter, j’ n’ai pas vu  passer l'heure ! C'est pas l' tout mais y' a la popote à faire, il faut que je me rentre!
    • Bon ben  Kénavo ! A vendredi !

     

     

    Chloé

     

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  • DÉFI N° 85 THÈME " J'ASSUME "

    La plume d'Evy. Thème n° 85. J'assume

    http://plume-de-poete.over-blog.com/

    Petite intro, histoire de ...

        

    « Je suis, une pâte, une petite barbotine,  une farce malicieuse,  que dis je, une crème, faîte de blé tendre ou de froment sucré,  à savourer avec délicatesse pour que je sois digeste !

    Je suis Bretonne bien sûr!

    Et j’assume de l’être  

     

    La plume d'Evy. Thème n° 85. J'assume

    La plume d'Evy. Thème n° 85. J'assume 

    Prise par le temps et trouvant que ce texte collait bien au thème, je vous propose donc en mode humoristique,

    un texte déjà présenté à Mil et une.

    (désolé pour ceux qui l'ont déjà lu)

    L’intitulé  d’origine étant

    Qui suis-je, où suis-je...

    Il sera ici au regard du thème

     

    J’assume ce que je suis ! 

     

    La plume d'Evy. Thème n° 85. J'assume

         Par une délicieuse nuit de printemps où tout le monde se la coulait douce, moi, de mon pseudo Chloé me débattais en vain dans le liquide amniotique de ma mère cherchant désespérément la sortie. Je vis donc précipitamment le jour, par l’issue de secours,  le 9 mai,  à 3 heures quarante cinq pour être précise. A mon arrivée,  mon père en chaussons, réveillé à une heure indélicate de la nuit me jeta un regard  désappointé en  laissant échapper avec une grande spontanéité  un  « bordel de  merde, encore une fille !

          D’un point de vue psychanalytique, le bébé au regard de Dolto étant à présent une personne et comprenant tout,  mon histoire vous l’imaginez bien démarrait au plus mal ! Prédestinée alors  dès le berceau à développer  au mieux une bonne névrose mais ne pouvant revenir à la case départ,  je pris le parti de rester. Certains naissent dans les choux, d’autres dans les roses, moi j’émergeais  en eau trouble!

           Bien que mon anatomie affichait le contraire je fus pour mon père, jusqu’à la fameuse "mue des homards" ce garçon quelque peu manqué, qu’il convoitait tant ! Maman, solidarité féminine émergeant,  fût au contraire ravie de cette nouvelle alliance  en devenir, ce qui me compliqua   ostensiblement  la tâche. D’une nature plutôt conciliante et ne voulant éveiller l’irritabilité ni de l’un ni de l’autre, je fis donc avec ces ingrédients, au grand désespoir de Yéyé ma sœur qui en perdait son latin,  un savant mélange dont je suis seule à connaître le secret! Dans cet amalgame succulent mais combien délictueux  j’étais,  moi qui ne savais pourtant pas nager, comme un poisson dans l’eau !

          Avec brio, je passais de mes jupes plissées à petits carreaux blancs et noirs  au short rose assorti à mes bottes de plage,  troquant dans une légèreté absolue le missel du dimanche contre  la vieille bécane, rouillée et bien trop grande pour moi,  de mon  père.

        Du haut de mes quelques centimètres, bien loin encore de toutes ces hautes considérations intello- psychanalytiques,  j’évoluais gaiement dans cette joyeuse mixture et  je m’y retrouvais ! Pas de conflits intérieurs, même pas l’ombre d’un questionnement, tout s’harmonisait sans aucun effort de ma part.

         Les choses se compliquèrent sensiblement à l’âge,  où sensée quitter  les modèles familiaux pour devenir MOI, ne me restaient plus que mes épices très  personnelles, colorées certes mais peu consistantes ! S’en suivit vous l’avez deviné  ma première crise existentielle. Tout étant en chantier, Je dois reconnaître que celle-ci dura plus longtemps que prévu et perdura quelque peu dans le temps.

    Mes crises existentielles  successives ayant momentanément faits une pause, je  peux aujourd'hui vous dire de façon assumée,  que je suis ce mélange contradictoire et détonnant de ces deux être chers qui sans  le savoir  ne s’accommodaient  pas si mal !  Le tout bien évidemment est agrémenté  d’aromates et d'épices personnels très relevés auxquels  se rajoutent, il va de soi, mon petit grain de folie, mon  sens de l’humour et de la dérision,mon énergie et  ma créativité, qui donnent à ce que je suis une texture et coloration assez particulières: mi  poivre et sel,  mi figue- mi- raisin.  Un panaché souvent détonnant,  je vous l’accorde quand  le raisonnement, la passion, les ressentis  se heurtent, se mêlent puis  s’entremêlent montrant de moi selon les courants et la force du vent, ce que j’ai sans doute de meilleur mais aussi de plus insupportable.

           Mon père  m’a laissé en héritage  sa petite taille  -1m56- et  46 kilos ; son nez légèrement en pointe,  son caractère bien trempé et  son versant parfois  taciturne et solitaire !  Ma mère indéniablement  le côté sœur Theresa ou abbé Pierre,  sans les accessoires ! 

           Pour mes collègues et amis qui m’appellent gentiment « l’électron libre »  je suis une  sorte d’atome chargé d’ions positifs et négatifs  qui se déplace  de façon incontrôlable dans la stratosphère,  en bravant toutes les intempéries.

           Pour mes supérieurs hiérarchiques nettement moins poétiques et conciliants, j’ai été  sans aucun doute une « emmerdeuse, une empêcheuse de tourner en rond »  ce qui ma valu régulièrement quelques retours de bâton et de manivelle.

          Pour mes minots et leurs petits, une mère et mamé   poule quelque peu envahissante,  génitrice de futurs Tanguy en puissance !

           Pour ce qui est de mon mari tout simplement «  une tendre chieuse » et je dois dire que l’image me plait assez !

          Je  crois que je suis surtout , à l’heure où je vous parle, une grande enfant d’ à peine  62 ans  qui n’a pas fini sa croissance, mais soyez en bien certain, même si le produit n’est pas complètement fini  (Rire) j’assume et j’en suis plutôt fière, ce que je suis et bien évidemment, vous l'imaginez bien,  j'en ris.

    Chloé

     

     

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  • De toi à moi. Chloé

    Sujet semaine 46/2016

     

    Le mot à intégrer facultativement est

    CONFIDENCE

     

    De toi à moi. Chloé 

    http://www.grandpalais.fr/fr/article/le-duc-de-biron-en-paon-carambolages-les-secrets-des-oeuvres

     

    De toi à moi

     

    De toi à moi

    Confidence pour confidence 

    Je crois 

    Mais c’est une évidence 

    Qui n’engage que moi

    Qu’à te parer de plumes, de semblant, d’apparat 

    Pour montrer un paraître qui ne te ressemble pas 

    En dindon de la farce, tu te transformeras 

    Et dans cette mascarade où tu n’seras pas toi 

    T’y laisseras des plumes et rien tu ne gagneras
      

    Chloé 

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