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Par LILIIANE le 24 Novembre 2016 à 14:58
Défi 172 “voyage”
Voyage au pays de l’imaginaire
C’est parti !
Instant Magique
Dans un monde fantastique !
Au cœur même de l’imaginaire
Pas besoin de boussole, si vous monter à bord
Car là où nous allons, nous perdrons tous le nord
Juste un bon sac à dos, une paire de grolles
De quoi s’alimenter, peut être un peu de gnole
Histoire de s’ réchauffer quand à la nuit tombée
Cachés dans les fourrés dans la forêt de Brocéliande
Vous verrez apparaître, surgissant de la lande
fées sorcières, dragons, nains, géants…
1 commentaire -
Par LILIIANE le 23 Novembre 2016 à 17:36
http://sentier-de-vie.over-blog.com/
Thème la Peur
Zazie Aaron La place du vide
Il y a trois rêves que je visite
Ta peau, tes mots et puis le risque
Qu'un jour nos corps en manque d'alcool viennent
Se déposer sur le sol
Comme ils sont beaux les rêves d'hier
Oubliés là dans la poussière
Sous un prétexte du temps qui passe
On laisse le vent prendre leur place
C'est pas la faute des océans
Si les hommes plongent leur rêve dedans
A force de croire à l'invisible
Souvent les miens se trompent de cible
C'est pas la faute des océans
Si les hommes plongent leur rêve dedans
A force de croire à l'invisible
Souvent les miens se trompent de cibleJ'ai peur des ciels sans horizons
Que mes bras deviennent ta prison
J'ai peur que sur le cri des autres
On écorne un peu trop le notre
L'acide peut prendre l'espace du miel
Et le monde change en rêve cruel
N'oublie jamais les premières ailes
Souviens-toi du goût de sa peau
C'est pas la faute des océans
Si les hommes plongent leur rêve dedans
A force de croire à l'invisible
Souvent les miens se trompent de cible
J'ai peur des ciels sans horizons
Que mes bras deviennent ta prison
J'ai peur que sur le cri des autres
On écorne un peu trop le notre
J'ai peur des ciels sans horizons
Que mes bras deviennent ta prison
J'ai peur que sur le cri des autres
On écorne un peu trop le notre
Il y a trois rêves que je visite
Ta peau tes mots et puis le risqueQuand j'ai peur de tout
Patricia Kaas
Quand j'ai peur de toutDes enfants qui s'élancent
Une même apparence
Des éclats de soleil
Des rayons d'innocenceAvant la prudence
Avant la malchance
Des enfants pareilswhy a-t-il un sort, un signe
Est-ce un doigt qui désigne
Celle ou celui qui va
Renoncer pas à pasComment, qui sont-ils
Ces gens trop fragiles
Qui ne savent pasVivre quand tout lâche
Quand tout casse
Quand tout clash
Quand tous les bluesOnt sali ta raison
Ta maison, tes saisons
Quand tout est sombre
Plus rien n'est doux
J'ai peur de toutSi ma vie je l'invente
Légère et insouciante
Je les croise au hasard
Dans les rues dans les barsFatigues, dociles
Ailleurs immobiles
Je ressens tout ça, tout ce froidCette intime fracture
Cette lézarde au mur
Je la sais, elle est là
Toujours au fond de moiEt parfois je coulePeur De Rien BluesJean-Jacques GoldmanY'a les choses qu'on peut faire
Et puis celles qu'on doit pas
Y'a tout c'qu'on doit taire
Tout c'qui ne se dit pas
Des vies qui nous attirent
De brûlures et de clous
Oui, mais ne pas les vivre
C'est encore pire que tout
De sagesse en dérive
De regrets en dégoûts
Y'a qu'une guitare à la main
Qu'j'ai peur de rien
Quand les juges délibèrent
Si j'fais mal ou j'fais bien
Si j'suis vraiment sincère
Moi j'sais même plus très bien
Quand les rumeurs "vipèrent"
Quand l'image déteint
Il m'reste ce vrai mystèreEt ça, ça m'appartient
Quand je frôle la lumière
Qu'un instant je la tiens
Avec ma guitare à la main
J'ai peur de rien
Y'a des choses qu'on pense
Qu'on voyait pas comme ça
Mais on garde le silence
Et on presse le pas
Des regards qu'on détourne
Des gestes qu'on fait pas
La conscience un peu sourde
Et pas très fier de soi
Quand la dose est trop lourde
Quand l'blues va un peu loin
J'prends ma guitare à la main
Et j'ai peur de rienPeur
Jean-Jacques Golman
Qu'est-ce qu'on aurait dû ?
Qu'est-ce qu'on aurait pu ?
Personne y peut rien
Chacun son destin
Ici, c'est comme ça
C'est chacun pour soi
La vie, les rumeurs
Peurs contre peurs
On l'a trouvée bizarre
Dès qu'elle est arrivée
Avec son genre à part
Son air d'pas y toucher
Elle était pas bavarde
A peine bonjour bonsoir
J'ai mis les mômes en garde
Nous, on veut pas d'histoire
Elle était pas vilaine
Moi, j'la trouvais vulgaire
Toujours la même dégaine
Pas coiffée, un drôle d'air
Elle prenait des taxis
Elle fumait dans l'couloir
Elle f'sait quoi dans la vie ?
J'm en fous, j'veux pas l'savoir
Peurs contre peurs, nous sommes d'ici, elle est d'ailleurs
Peurs contre peurs, elle est partie un jour
On reste entre nous peurs contre peurs
On voyait d'la lumière
Si tard a-t-on idée
Qu'est-ce-qu'elle pouvait bien faire ?
Elle avait pas la télé
Elle avait pas d'visite
Elle avait pas d'courrier
Elle a même eu les flics
Non, c'était à côté
On dit de source sûre
Qu'un voisin l'a croisée
La nuit dans une voiture
Moi, rien peut m'étonner
Elles ont ça dans la peau
C'est comme des animaux
C'est c'que nous avait dit
Un gars des colonies
Peurs contre peurs. nous sommes d'ici elle est d'ailleurs
Peurs contre peurs, un jour elle est partie
Nous sommes restés, nos peurs aussi
Qu'est-ce qu'on aurait dû ?
Qu'est-ce qu'on aurait pu ?
Personne y peut rien
Chacun son destin
Ici, c'est comme ça
C'est chacun pour soi
On demande rien
Qu'est-ce que vos croyez
C'est partout pareil
Nos yeux, nos oreilles
Vaut mieux les fermer
Ici, tout est dur
On aime les serrures
Pas les étrangers
On l'a trouvée bizarre
Dès qu'elle est arrivée
Avec sont genre à part
Son air d'pas y toucher
Elle était pas bavarde
A peine bonjour bonsoir
J'ai mis les mômes en garde
Nous, on veut pas d'histoireLe monde à peur
De Georges Chelon
Déjà dans les étoiles, encore au Moyen Âge
La terre coupée en deux se cherche des héros
On parle de guerre sainte, on parle de croisade
Dans l'Olympe les dieux agitent leurs drapeaux
Le monde a peur.
Si pour le fou de Dieu mourir est une aubaine
Que toute cause juste le mène au paradis
Qui pensons-nous bercer du chant de nos sirènes ?
Quand c'est d'un hurlement qu'elles déchirent la nuit
Le monde a peur
Le monde a peur.
Il faut les reconstruire avec beaucoup d'a Em mour, ces tours
Il faut les reconstruire avec beaucoup d'a G mour
Si l'on ne veut pas qu'elles
Soient des Tours de Babel
Il faut nous reconstruire avec beaucoup d'amour
Vous n'imaginiez pas ce que trembler veut dire
Et vous voilà perdu, pareil à des enfants
D'ailleurs combien d'enfants sont morts où vont mourir
Pour recouvrer l'honneur, quel est le prix du sang
Le monde a peur.
Dois-je choisir mon dieu, mon camp et ma bannière
Mon ami à présent, es-tu mon ennemi ?
Veux-tu qu'au nom d'Allah, nous soyons tous des frères
Comme au nom de Jésus, nous le voulions jadis
Le monde a peur.
Le monde a peur.
Va dire à ce pouvoir qui interdit de rire
Et aux enfants, de faire voler les cerf-volants
Qu'il n'y a pas que Dieu qui nous aide à mourir
Que le mot Liberté peut le faire tout autant
Le monde a peur
Quand à vous, il est temps de savoir que des hommes
Habitent aussi la terre sur laquelle vous vivez
Ils sont beaux, ils sont laids, pareil à vous en somme
Des hommes, que des hommes, et non pas des jouets
Le monde a peur
Le monde a peur
Autre texte
le monde de Georges Chelon
Une étoile a brillé
Avant celle du berger
Les astronomes s'en étonnent
Si tu veux je te la donne
Je te la donne
Une fleur a poussé
Que personne ne connaît
Les botanistes se questionnent
Si tu veux je te la donne
Je te la donne
Pour te faire oublier
Tout ce que je t'ai fait
Je voudrais être Dieu
Et te refaire un monde
Où le feu serait amoureux de la pluie
La neige du soleil
Et le jour de la nuitUn monde
Où tu n'aurais plus peur
Ni de toi, ni de moi
Plus de mur, plus de clef à trouver
Plus de porte
Un monde
Où tu rirais de tout
Où tu rirais de moi
Plus d'angoisse cachée
Plus d'idées noires et mortes
Mais au-delà des étoiles et des fleurs
Tu préfères danser
Je te connais, je te connais
Je te connais par coeur
Sur la piste tu t'élances
Et sur le contre-temps tu danses
Comme tu danses
Un monde
Où je n'aurais plus peur
Ni de toi, ni de moi
Plus de mur, plus de clef à trouver
Plus de porte
Un monde
Où je rirais de tout
Où je rirais de moi
Plus d'angoisse cachée
Plus d'idées noires et mortes
Une étoile, une fleur
Deux fois rien pour tant de pleurs
Elles n'appartiennent à personne
Si tu veux je te les donne
Je te les donneEt un p'tit pas de danse pour finir
Dans plus de légèreté
la danse anti-peur
Prochain défi à coeur ouvert
c'est ici!
A très bientôt
Chloé
15 commentaires -
Par LILIIANE le 21 Novembre 2016 à 08:22
Les croqueurs de mots
http://lacommunautedescroqueursdemots.apln-blog.fr/
Défi N°174
Raconter une histoire qui met en scène
Trois personnages
Jules
Jeanne et sa cane;
Un personnage de petite taille
Lieu
Une mare près de l'église
Objet
Une pendule
La mare aux Poulpikets
http://gfol1.morganirishfairy.com/Vign_lutins_ws59887041.jpg
Dans un petit hameau de Bretagne, au pied des monts d’Arrée, courait une rumeur étrange qui provoqua l’émoi de tous les villageois.
Sur la place du village, on ne parlait que de ça ! La mare près de l’église était ensorcelée ! Plus un canard n’y barbotait, plus une grenouille rousse n’y coassait, le bel héron cendré ne s’y abreuvait plus et dans le fond de l’eau pas l’ombre d’un gardon. Les pêcheurs avaient tous désertés et même la cane de Jeanne, qui dans le reflet de l’eau aimait tant se mirer, faisait sa forte tête, refusant d’s’y baigner.
Jules, le maire du village et le mari de Jeanne, pourtant fort occupé, en voyant son village à ce point dépité et la cane de Jeanne tellement désespérée, décida donc d’agir. L’affaire était sérieuse, il fallait la régler
Voulant tirer au clair, cette curieuse histoire, sur la place de l'église où se trouvait la mare, Jules convia le conseil et tous les villageois. Chacun exprima ses idées et il fût décidé à l’unanimité, des actions à mener.
La mare fût vidée pour voir si par hasard, elle était polluée, mais l’eau analysée fut de bonne qualité et ne révéla pas la moindre anomalie.
Les nappes souterraines furent également sondées et la qualité de l’air aussi expertisé mais à nouveau rien ne fut décelé.
L’eau de la mare ayant été filtrée, ils tentèrent à nouveau d’y remettre quelques canes et quelques poules d’eau mais ce fût un désastre tant elles furent effrayées, filant à toutes pattes afin de se sauver.
Ils firent des battues, espérant là trouver peut être des braconniers, ou quelques prédateurs ou mauvais plaisantins mais là encore, ils rentrèrent bredouille et ne trouvèrent rien.
L’enquête tournait en rond et plus les jours passaient, plus la rumeur enflait, chacun l’alimentant de sa petite histoire. L’un disait avoir vu de curieux feux follets au dessus de la mare : l’autre, une sorte d’hurluberlu, tout de vert vêtu, sautant de branche en branche dans les grands châtaigniers ; Yvonne elle, affirmait que plusieurs nuits durant quand la pendule sonnait les douze coups de minuit, on frappait à sa porte et que quand elle l’ouvrait, elle n’y trouvait personne….. Même sa Jeanne s’y mettait, affirmant que le soir elle entendait pleurer quelqu’un près de la mare.
Jules était fort inquiet. En proie sans nul doute aux hallucinations, les gens de son village perdaient tous la raison.
Quel était ce mystère qu’il ne pouvait percer !
Avec Antoine, son vieil ami d’enfance, il décida de s’installer, un temps donné, sur le rivage, dans la cabane du pêcheur. Jeanne tiqua quelque peu mais au regard de la cause, elle finit par céder.
Le premier soir, ils ne virent rien et passèrent une nuit blanche. Le deuxième, ils crurent entendre des rires mais n’aperçurent personne et eurent le sentiment que quelqu’un les épiait. Au troisième, quand la pendule marqua les 12 coups de minuit, ils virent venir vers eux un curieux personnage aux oreilles pointues, tout habillé de vert. Nullement effrayé, l’étrange farfadet, se mit à sautiller et à gesticuler tout en baragouinant quelques mots inaudibles, d’une voix très aiguë quelque peu enfantine..
http://gfol1.morganirishfairy.com/KOTE5_ws58948757.jpg
Quand ils s’en approchèrent, il ne se sauva pas mais resta à distance, les observa un peu puis sauta dans la mare et d’un coup disparût.
Dans la journée, ils ne le revirent pas mais à l’ondulation de l’eau décélèrent sa présence.
Le lutin vert ne se montrant point le jour, Jules et Antoine reprirent respectivement leurs occupations en journée, se retrouvant à la cabane que le soir à la nuit tombée. Voulant tous deux y voir plus clair et élucider l’affaire, ils se gardèrent bien d’en parler et même Jeanne n’en sût rien. .
Et chaque nuit, le petit farfadet surgissait de la mare et réapparaissait s’approchant d’eux, toujours un peu plus près. Il se montrait espiègle, un tantinet farceur ne cherchant qu’à jouer, qu’à rire, qu’à s’amuser et quand ils purent comprendre, qu’en fait il s’ennuyait, qu’il faisait peur aux poules, aux poissons, à la cane de Jeanne, juste pour taquiner, tous deux furent rassurés. Pour lui donner un nom, ils l’appelèrent Green.
Le mystère cependant pour eux restait entier.
Bien qu’il n’y croyait guère, à la mairie Jules fouilla les archives afin de retrouver toutes ces vieilles légendes qui entouraient la lande de nos contrées bretonnes. L’idée était absurde, c’est ce qu’il se disait mais ce curieux p’tit homme ne ressemblant en rien à des êtres connus, était tellement étrange !
A force de chercher, Jules finit par trouver un manuscrit ancien qu’il ne pouvait dater, dans lequel on parlait d’une rivière d’argent, au pays de l’Arée. Dans cette rivière toujours aux dires de la légende, vivait une reine entourée de ses fées. Nul ne devait les voir, afin de préserver le secret du royaume. Un jour l’une d’entre elles enfreint sans doute la loi, en parlant un instant aux garçons du village. Quand la pendule annonça les douze coups de minuit , elle fut donc bannie et jetée dans la mare d’un village avec ses farfadets aux oreilles pointues.
Quelques siècles plus tard, la rumeur courut qu’un pêcheur l’attrapa et pour quelques pièces d’or l’a céda à son maître qui fit construire dans la forêt d’Argoat, pour elle et pour ses elfes, un lac tapissé d’or,
Au bas du parchemin, il y avait des dessins où l’on voyait la fée avec un farfadet à tout point ressemblant à Green.
Le soir Jules confia à Antoine qui en resta sans voix, le fruit des ses recherches tout en se demandant s’il n’ perdait pas la tête.
Green pointant le bout d’son nez, il lui montra le parchemin.
En voyant son image et celle de la fée il lui sauta au cou comme pour l’embrasser
« Green, Green, Green se mit il à crier, Green veut voir la fée pour retrouver les siens »
« Mais tu parles, s’exclama le pauvre Jules complètement chaviré ! Alors tu nous comprends et ne nous disais rien nous laissant dans le noir »
« Bien sûr, que je comprends, je suis un Poulpiket de la race des génies et si je me suis tu c’est que j’ voulais être sûr que t’étais bien le messager qu’on m’avait annoncé »
Green conta son histoire. Depuis plus de 1000 ans, il dormait dans la mare mais au dernier printemps il s’était réveillé, abandonné de tous, sans savoir où sa fée et ses nombreux amis s’en étaient tous allés.
Jules se dit alors qu’au point où il en était, il n’avait d’autre choix que d’croire la légende . Il en parla à Jeanne et suivant ses conseils, convia tout le village, juste devant la mare pour leur conter l’histoire de Green, le Poulpiket. Beaucoup furent incrédules mais quand ils virent Green, qu’ils purent lui parler, plus personne ne douta. .
Quelques jours plus tard, aidé des villageois qui l’avaient adopté, Green rejoignit les siens dans le lac d’Argoat et en fût très heureux.
Et tout rentra dans l’ordre dans le petit village au pied des monts d’Arrée. Dans la mare aux Poulpikets, barbotèrent les canards, croassèrent les grenouilles et les hérons cendrés revinrent s’y abreuver…
Quand à la cane de Jeanne, à c’qu’en dit la rumeur, elle pondit des œufs d’or.
Chloé
7 commentaires -
Par LILIIANE le 18 Novembre 2016 à 17:35
Atelier no 17
http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-17-le-recap-du-no-16-a127333724
Je vous propose cette fois çi de jouer avec des mots
contenant les 3 lettres accolées ( Au moins 5 )Ote
Moi c’que j’en dis !
Comme chaque vendredi, Louise, Philomène et Félicie, les trois commères de clocher qui adorent ragoter, se retrouvent chez Ernestine autour d’un café, histoire de papoter.
- Sale temps dit Philomène, ça n’arrête pas de pleuvioter ! Que de la gadoue ! En plus ils sont en train de faire des travaux en bas de la rue et j’ai du faire un détour par chez Soizig ! J’vous dis pas, j’ai les jambes en compote rien qu’à monter la côte ! Il s’rait grand temps que le maire se bouge un peu le train au lieu de poivroter avec le vieux Etienne ! Enfin moi c’que j’en dis ! Sinon quoi de neuf aujourd’hui ?
- Vous connaissez la dernière, embraye aussitôt Félicie, déjà bien installée dans le canapé en train de tricoter. A c’qui parait la comtesse a acheté la gargote sur la place du marché pour faire des chambres d’hôtes.
- Oui, c’est ce qu’on m’a dit aussi renchérit Ernestine. Tout le monde en parle dans le bourg!
- Ah bon, s’exclame Louise presque vexée de n’avoir pas été la première informée. Des chambres d’hôtes! Tu parles ! Une maison close oui ! Ah vous n’la connaissez pas la parigote ! Sous ses airs de bigote à ne pas y toucher, elle n’a rien d’une dévote, je peux vous l’affirmer! D’ ailleurs allez savoir si celle la n’a pas fricoté avec le maire pour avoir son permis de construire ! J’pourrais vous en raconter des belles, croyez moi !
- Allez Louise, raconte s’exclament ensemble les trois commères, curieuses d’en savoir plus.
- Ce que j’peux vous dire, c’est que le comte, paix à son âme, avait des sacrées cornes ! Dès qu’il avait le dos tourné, elle ne se privait pas la garce pour s’envoyer en l’air avec un gars de la côte, juste derrière chez moi, dans la vielle paillote tout près chez Amédée. Et va que j’te bécote et que j’te mignote, à demi dénudée! Une chambre d’hôte, tu parles! Enfin moi c’que j’en dis… Oh la la la à force de radoter, j’ n’ai pas vu passer l'heure ! C'est pas l' tout mais y' a la popote à faire, il faut que je me rentre!
- Bon ben Kénavo ! A vendredi !
Chloé
6 commentaires -
Par LILIIANE le 17 Novembre 2016 à 17:48
DÉFI N° 85 THÈME " J'ASSUME "
http://plume-de-poete.over-blog.com/
Petite intro, histoire de ...
« Je suis, une pâte, une petite barbotine, une farce malicieuse, que dis je, une crème, faîte de blé tendre ou de froment sucré, à savourer avec délicatesse pour que je sois digeste !
Je suis Bretonne bien sûr!
Et j’assume de l’être
Prise par le temps et trouvant que ce texte collait bien au thème, je vous propose donc en mode humoristique,
un texte déjà présenté à Mil et une.
(désolé pour ceux qui l'ont déjà lu)
L’intitulé d’origine étant
Qui suis-je, où suis-je...
Il sera ici au regard du thème
J’assume ce que je suis !
Par une délicieuse nuit de printemps où tout le monde se la coulait douce, moi, de mon pseudo Chloé me débattais en vain dans le liquide amniotique de ma mère cherchant désespérément la sortie. Je vis donc précipitamment le jour, par l’issue de secours, le 9 mai, à 3 heures quarante cinq pour être précise. A mon arrivée, mon père en chaussons, réveillé à une heure indélicate de la nuit me jeta un regard désappointé en laissant échapper avec une grande spontanéité un « bordel de merde, encore une fille !
D’un point de vue psychanalytique, le bébé au regard de Dolto étant à présent une personne et comprenant tout, mon histoire vous l’imaginez bien démarrait au plus mal ! Prédestinée alors dès le berceau à développer au mieux une bonne névrose mais ne pouvant revenir à la case départ, je pris le parti de rester. Certains naissent dans les choux, d’autres dans les roses, moi j’émergeais en eau trouble!
Bien que mon anatomie affichait le contraire je fus pour mon père, jusqu’à la fameuse "mue des homards" ce garçon quelque peu manqué, qu’il convoitait tant ! Maman, solidarité féminine émergeant, fût au contraire ravie de cette nouvelle alliance en devenir, ce qui me compliqua ostensiblement la tâche. D’une nature plutôt conciliante et ne voulant éveiller l’irritabilité ni de l’un ni de l’autre, je fis donc avec ces ingrédients, au grand désespoir de Yéyé ma sœur qui en perdait son latin, un savant mélange dont je suis seule à connaître le secret! Dans cet amalgame succulent mais combien délictueux j’étais, moi qui ne savais pourtant pas nager, comme un poisson dans l’eau !
Avec brio, je passais de mes jupes plissées à petits carreaux blancs et noirs au short rose assorti à mes bottes de plage, troquant dans une légèreté absolue le missel du dimanche contre la vieille bécane, rouillée et bien trop grande pour moi, de mon père.
Du haut de mes quelques centimètres, bien loin encore de toutes ces hautes considérations intello- psychanalytiques, j’évoluais gaiement dans cette joyeuse mixture et je m’y retrouvais ! Pas de conflits intérieurs, même pas l’ombre d’un questionnement, tout s’harmonisait sans aucun effort de ma part.
Les choses se compliquèrent sensiblement à l’âge, où sensée quitter les modèles familiaux pour devenir MOI, ne me restaient plus que mes épices très personnelles, colorées certes mais peu consistantes ! S’en suivit vous l’avez deviné ma première crise existentielle. Tout étant en chantier, Je dois reconnaître que celle-ci dura plus longtemps que prévu et perdura quelque peu dans le temps.
Mes crises existentielles successives ayant momentanément faits une pause, je peux aujourd'hui vous dire de façon assumée, que je suis ce mélange contradictoire et détonnant de ces deux être chers qui sans le savoir ne s’accommodaient pas si mal ! Le tout bien évidemment est agrémenté d’aromates et d'épices personnels très relevés auxquels se rajoutent, il va de soi, mon petit grain de folie, mon sens de l’humour et de la dérision,mon énergie et ma créativité, qui donnent à ce que je suis une texture et coloration assez particulières: mi poivre et sel, mi figue- mi- raisin. Un panaché souvent détonnant, je vous l’accorde quand le raisonnement, la passion, les ressentis se heurtent, se mêlent puis s’entremêlent montrant de moi selon les courants et la force du vent, ce que j’ai sans doute de meilleur mais aussi de plus insupportable.
Mon père m’a laissé en héritage sa petite taille -1m56- et 46 kilos ; son nez légèrement en pointe, son caractère bien trempé et son versant parfois taciturne et solitaire ! Ma mère indéniablement le côté sœur Theresa ou abbé Pierre, sans les accessoires !
Pour mes collègues et amis qui m’appellent gentiment « l’électron libre » je suis une sorte d’atome chargé d’ions positifs et négatifs qui se déplace de façon incontrôlable dans la stratosphère, en bravant toutes les intempéries.
Pour mes supérieurs hiérarchiques nettement moins poétiques et conciliants, j’ai été sans aucun doute une « emmerdeuse, une empêcheuse de tourner en rond » ce qui ma valu régulièrement quelques retours de bâton et de manivelle.
Pour mes minots et leurs petits, une mère et mamé poule quelque peu envahissante, génitrice de futurs Tanguy en puissance !
Pour ce qui est de mon mari tout simplement « une tendre chieuse » et je dois dire que l’image me plait assez !
Je crois que je suis surtout , à l’heure où je vous parle, une grande enfant d’ à peine 62 ans qui n’a pas fini sa croissance, mais soyez en bien certain, même si le produit n’est pas complètement fini (Rire) j’assume et j’en suis plutôt fière, ce que je suis et bien évidemment, vous l'imaginez bien, j'en ris.
Chloé
4 commentaires -
Par LILIIANE le 13 Novembre 2016 à 15:58
http://www.grandpalais.fr/fr/article/le-duc-de-biron-en-paon-carambolages-les-secrets-des-oeuvres
De toi à moi
De toi à moi
Confidence pour confidence
Je crois
Mais c’est une évidence
Qui n’engage que moi
Qu’à te parer de plumes, de semblant, d’apparat
Pour montrer un paraître qui ne te ressemble pas
En dindon de la farce, tu te transformeras
Et dans cette mascarade où tu n’seras pas toi
T’y laisseras des plumes et rien tu ne gagneras
2 commentaires
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