Je vais comme une pierre lancée Au milieu des buildings Je traverse la plaine comme un souffle sans bruit Je vais comme une flamme sous la neige brûlante Que nul ne peut éteindre
On ne m'a donné ni arme ni larmes à mes yeux Que ce cheval d'acier noir et ce corps sans visage J'ai l'âme de l'enfant et la mémoire du vieux L'éternité c'est long quand on marche sans cœur
Je suis le cavalier sans tête Et je cherche un amour Au travers les tempêtes Moi je cherche le jour Moi je cherche la flamme Qui viendra m'éclairer L'âme
Du haut de ma monture sur des escaliers de brumes J'entends le cri des hommes qui ont perdu l'amour Alors j'envie soudain ceux qui ont larme à l'œil Qui pleurent l'océan à se noyer dedans
Celui qui m'a fait voulant faire de moi l'immortel Invincible il a fait l'armure mais il a oublié le cœur Puisqu'on a fait mon âme dans un acier linceul C'est de l'humain tout entier dont moi je porte le deuil
Au hasard des cités, ami parfois je rêve De croiser sur la route une femme de cœur Qui juste par amour partagerait son être Mettre un peu de mortel à ma triste éternelle
Je suis le cavalier sans tête Et je cherche un amour Je traverse tempête Moi je cherche le jour Moi je cherche la flamme Qui viendra m'éclairer L'âme
"Avec la tête, avec le cœur"
Claude François
Un dimanche soir d'hiver Il pleure le petit garçon Car il retourne à la pension Dans l'auto qui le reconduit Il sanglote sans dire un mot Les yeux baissés le cœur gros Sa mère le rassure tout bas
Tu vas bien t'amuser là-bas
[Refrain] :
Il a dit oui avec la tête
Il a dit non avec le cœur Il a sourit avec la tête Il a pleuré avec le cœur Le petit garçon est grand Il vient juste d'avoir seize ans C'est presque un homme maintenant Voilà qu'il est amoureux Et ce soir il court la chercher Mais elle a une voix changée Tu m'en veux pas mais tu sais nous deux Tu sais ce n'était pas sérieux
A l'école où nous avons appris l' A B C La maîtresse avait des méthodes avancées. Comme il fut doux le temps, bien éphémère, hélas! Où cette bonne fée régna sur notre classe, Régna sur notre classe.
Avant elle, nous étions tous des paresseux, Des lève-nez, des cancres, des crétins crasseux. En travaillant exclusivement que pour nous, Les marchands d'bonnets d'âne étaient sur les genoux, Etaient sur les genoux.
La maîtresse avait des méthodes avancées Au premier de la class' ell' promit un baiser, Un baiser pour de bon, un baiser libertin, Un baiser sur la bouche, enfin bref, un patin, Enfin bref, un patin.
Aux pupitres alors, quelque chose changea, L'école buissonnière eut plus jamais un chat. Et les pauvres marchands de bonnets d'âne, crac ! Connurent tout à coup la faillite, le krack, La faillite, le krack.
Lorsque le proviseur, à la fin de l'année, Nous lut les résultats, il fut bien étonné. La maîtresse, ell', rougit comme un coquelicot, Car nous étions tous prix d'excellence ex-aequo, D'excellence ex-aequo.
A la récréation, la bonne fée se mit En devoir de tenir ce qu'elle avait promis. Et comme elle embrassa quarante lauréats, Jusqu'à une heure indue la séance dura, La séance dura.
Ce système bien sûr ne fut jamais admis Par l'imbécile alors recteur d'académie. De l'école, en dépit de son beau palmarès, On chassa pour toujours notre chère maîtresse, Notre chère maîtresse.
Le cancre fit alors sa réapparition, Le fort en thème est redevenu l'exception. A la fin de l'année suivante, quel fiasco ! Nous étions tous derniers de la classe ex-aequo, De la classe ex-aequo
! A l'école où nous avons appris l' A B C La maîtresse avait des méthodes avancées. Comme il fut doux le temps bien éphémère, hélas ! Où cette bonne fée régna sur notre classe, Régna sur notre classe.
Pour la 265 ème édition de musique à coeur ouvert du 29 mars ,
Je vous propose **HAINE*
Je ne vous demande pas de la propager ni même d’haïr votre voisin voir conjoint
Trouvez juste des chansons qui en parle pour soit :
s’ériger contre elle, qui utilise ce mot pour dire un ressentis face à une situation, la politique, des gens.
Ma participation
Sans haine, sans armes, sans violence
(HK et les Saltimbanks)
Sans haine, sans arme, sans violence De résistance en désobéissance C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens
Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
La fronde commence sur cette place Ces casques lourds qui nous font face Nous les défions, folie ou inconscience
Sans haine, sans arme, sans violence
Nous sommes d'une espèce non protégée Notre obsolescence est programmée Nous devons disparaitre de leurs étals Avant liquidation totale Nous devons disparaitre de leurs étals Avant liquidation totale
Sans haine, sans arme, sans violence De résistance en désobéissance C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
Sans aucune condition de ressources Ils voudraient que l'on parte au pas de course Acheter des biens de grande consommation Au premier tir de sommation
Que nous leur portions cette marchandise Objet de toutes leurs convoitises Leur précieux, leur coeur de cible Du temps de cerveau disponible Oh qu'ils chérissent tant ce coeur de cible Ce temps de cerveau disponible
Sans haine, sans arme, sans violence De résistance en désobéissance C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence
Sans haine, sans arme, sans violence Sans haine, sans arme, sans violence
Prédicateurs de la sainte finance Toxicomane accroc à la croissance Nous sommes de ceux qui vous désobéissent La plèbe blasphématrice
Jetez nous l'opprobre, jetez nous la pierre Vos grenades suffiraient elles à nous faire taire Croyez vous que nos combats soient périssables Nos engagements jetables Croyez vous que nos combats soient périssables Nos engagements jetables
Sans haine, sans arme, sans violence De résistance en désobéissance C'est une évidence, nos vies n'ont plus aucun sens Depuis qu'nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence (x4
Galet jade et sable blanc. Mère veille sur le continent et s’occupe de la marmaille pendant que son homme pêche le pescaille « Le vieil hérisson » quitte la rade et tourne le dos à l’estuaire, pour s’en aller au gré du vent, en pleine mer, pêcher le bar et la barbue, le turbotin et le merlu. Le matelot est sur le pont, l’allure fière. Il se tient droit, perpendiculaire à la mer et gare à celui qui s’approche de ses filets, il lui f’ra vomir sa bectance puis le jettera par-dessus bord, pour mieux appâter le poisson.
Ça ne plaisante pas au Guilvinec quand le marin revient au port. Sa belle l’attend sur le ponton : « Pas de pesket, da d’gousket et kénavo ! et la Margot tourne les talons sans soulever son blanc jupon ! Sourde aux mots d’amour qu’il lui lance, il ne reste plus au matelot, pour noyer sa désespérance…. Que le bistrot.
Pescaille ; pesketsignifient en breton poisson ; Da gousket : au lit et kénavo, plus connu, au revoir ; salut.
Ah! l'orgueil indomptable de la Bigoudène! qui plus est femme de marin pêcheur! à force de sacrifice et d'abnégation, elle mérite bien de commander son homme... (Le cheval d'orgueil- Per-Jakez Hélias)
Chloé 07/06/2016 19:04
normal Mony, c'est le pays des bigoudènes! Elles ont d'la coiffe et la tête dure!.
Mony07/06/2016 18:37
Hé, hé, elles ont du caractère les femmes de marin :)
pascal levaillant 11/06/2016 00:00