•  

    Défi 172 “voyage”

    Voyage au pays de l’imaginaire

     

    Les croqueurs de mots/ défi N° 172: Le voyage.

    C’est parti !

    Instant Magique 

    Dans un monde fantastique !

    Au cœur même de l’imaginaire

    Pas besoin de boussole, si vous monter à bord

    Car là où nous allons, nous perdrons tous  le nord

    Juste un bon sac à dos, une paire de grolles

    De quoi s’alimenter, peut être un peu de gnole

    Histoire de s’ réchauffer quand à la nuit tombée

    Cachés dans les fourrés dans la forêt de Brocéliande

    Vous verrez apparaître, surgissant de la lande

    fées sorcières, dragons, nains, géants…

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    1 commentaire
  • Les croqueurs de Mots 

    http://croqueursdemots.apln-blog.fr/

     

     

    Défi 183

    Sous la houlette Abécé

    (Le jardin des mots)

     

    Vous êtes un des personnages représentés sur le dessin

    il y a de la houle et un vent de travers.

     

    A l'abordage !

     

     

     

    Coco Pop 

     

    Comme tout pirate qui se respecte, après plusieurs jours de bordée dans l’caboulot à attendre que le vent se lève et à mettre du calva  dans son rhum  Dick Mobby, le cap’taine de la Barrique et tout l’équipage, hissèrent enfin les grands voiles, hissées haut, du fameux trois mâts San Tiago.

     

    « Cap sur les mers du sud, larguez les amarres »  cria le capitaine pas mécontent de reprendre la mer.

     

    Aussitôt dit, en quête de nouvelles aventures et de trésors cachés, tout le monde était sur le pont, enfin presque, car manquait comme d’habitude le vieux Grobby la planque dit l’insubmersible,  activement recherché par le jack Russel  qui,  à force de le suivre à la trace et à l’odeur de vinasse,  le trouva  finalement échoué en fond cale.

     

    Moi, l’emplumé d’service dit le "Coco pop", indicateur de météo et entraîné, dans le moindre détail, à imiter la voix du cap’taine en cas de défaillance ou de somnolences impromptues, j’étais déjà à la manœuvre.

     

     Mon  plumage, légèrement ébouriffé, prévoyait une houle plutôt modérée.

    « Vents stables, soufflant d’est en ouest entre vingt cinq et quarante nœuds ! » Lançait  l’capitaine tout en m’coiffant  de son chapeau, ce qui voulait dire : " à toi d’jouer mon  Coco, ouvre l’œil, je roupille"

    «  Mille millions de mille sabords,  tonnerre de Zeus,  bande de moules à gaufre, barre à tribord! » hurlais-je à mon tour en prenant l’accent de DicK Mobby, leurs laissant croire ainsi, qu’il avait l’œil partout !

     

     

     

    Durant  plusieurs jours, le San tiago vogua à son rythme, sans encombre et l’capitaine pu vaquer à ses occupations favorites : farniente et beuveries !

    Jim, dit la Frite, l’apprenti pirate, eut lui droit à la corvée patate, le lavage du pont et le cirage des pompes tandis que le tatoué aiguisait  les sabres et huilait les canons.

     

    Au sixième jour en mer, mes plumes commencèrent à se hisser droit sur ma tête ce qui était mauvais signe et annonçait une forte tempête.

     

    «  Avis de  grand vent cap’taine » lança Grobby l’insubmersible »

    «  Avis de grand vent, caaaaaaapitaine » criais-je moi aussi dans l’espoir qu’il émerge, ce qui lui fit ostensiblement soulever une paupière puis l’autre !

     

    Le vent  soudainement se mit à forcir, à souffler en rafales,  à faire des vagues de plus en plus grosses m’envoyant  des paquets d’ mers en pleine huppe à m’en clouer le bec! Y’avait d’la gîte dans l’rafiot  qui tanguait de droite à gauche, de gauche à droite !  En haut du mât, le pauvre Jo le Borgne  qui  épiait l’ennemi avec son œil qui partait en roue libre, oscillait lui aussi de tribord à bâbord, au milieu d’une écume épaisse  dans laquelle, un coup il te voyait, un coup il t’ voyait plus!

     

    «  Cap’taine, cap’taine, navire en vue droit sur nous, avec euh…pavillon rouge,  non,  euh ...  noir ! »  hurla t-il.

     

    Cette fois Mobby fut sur pied, sabre à la main prêt à  affronter vents, marées et pirateries.

     Fort heureusement le temps se calma et l’capitaine aussi. Le San Tiago ayant subi quelques dommages et le navire de pirates repéré par le borgne étant au final une petite île perdue dans les mers du sud, Dick Mobby ordonna de mettre les chaloupes à la mer afin d’y accoster.

     

    Cette fois,  moi  l’Coco Pop ayant eu  quelque peu le sifflet coupé lors de ma dernière rincée,  je me  mis au vert afin de retrouver mon verbiage habituel.

    L’ile recelait de trésors cachés, de victuailles et nous y restèrent plusieurs mois, peut être même plus, la mémoire me faisait  quelque peu défaut :  J'avais  du trop  forcer sur le Grog et le rhum sans doute en voulant m'éclaircir la voix!  

    « Rhoooo ! Caaaaapitaine! C’est qui qui croque cul sec la pomme et qui qui met du calva dans son rhum?" criai-je alors à plein poumons pour accompagner l'accordéon.

     

    "C'est l'capitaine de la barrique" reprirent en chœur les matelots et une fois de plus, nous fîmes la fête jusqu'au matin. 


     

     

     

     Chloé  

     

    Pin It

    10 commentaires
  • Hommage à Henry 

     

    A l'ouverture de mon blog en décembre 2011, Henry fût l'un de mes premiers lecteurs et malgré une interruption de plus d'un an  de celui ci,  en raison  d'importants soucis de santé, fidèle,  il fût avec quelques rares, présent à mon retour.

     Il avait l'âge d'être  mon père  et j'avais pour lui  beaucoup de tendresse et d'affection. J'aimais ce qu'il représentait, sa simplicité, son humanité , sa tolérance et  la noblesse de ses mots. 

     

    "Tu vas terriblement me  manquer!

    Comme l'oiseau de passage

    Va où le vent te mène Henry "

    Chloé 

      

    Comme l'oiseau de passage 

     

     

    Mes mots sont enfermés, tout au fond de l’écrin

    Et restent là figés, se sentant orphelins

    Ton départ est soudain et la peine m’étreint

    Mais veux croire que tu files, vers un autre chemin

     

    Tu vas vers l’océan, effleurant  le rivage

    Vers une terre inconnue, tu poursuis le voyage

    T’élevant dans les airs,  comme l’oiseau de passage

    "Avec soleil et pluie, comme simple bagage" 

     

    Et en alexandrin,  tu confies aux nuages

    Avec le même entrain, sans le moindre grimage

    Toute la diversité,  des plus beaux  paysages

    Et les sonorités,  d’une vie de partage

     

    Chloé

     

     

     

    Pour le défi de la plume d'Evy "amitié virtuelle", Henry faisant partie de mes coups de cœur, sans imaginer qu'il allait nous quitter quelques jours plus tard, je lui avais fait un clin d’œil sur la toile et j'avais écrit ceci 

     Les croqueurs. Hommage à Henry

    Henry et ses alexandrins, un modèle et une référence pour moi. Une belle personne pleine de sagesse. Un globe trotter aussi qui n'a pas son pareil pour vous faire découvrir de magnifiques régions.

    Dans le portrait que dresse Michaël Blauwart (web presse) sur lui, il termine son article en disant, je cite:

    " il est de nombreux hommes pour qui la grandeur ne se mesure pas à la taille mais au mérite et au courage et au sens que l’on donne à sa vie"

    Michaël BLAUWART

    http://chloenoura.eklablog.com/defi-de-la-plume-d-evy-n-110-theme-amitie-virtuel-a130196442  

     

     

    Pin It

    17 commentaires
  • A l'abordage 

     

    Pour ce défi N°185

    il n’y a pas de fête du travail qui tienne,

    en Corse on travaille tout le temps …

    et c’est une Corse qui le dit 

    Fanfan 

    vous propose  de vous inspirer  d’une de ces  deux images

    pour composer un poème dont les vers

    FINISSENT par des mots imposés .

    Vous pouvez utiliser ces mots dans n’importe quel ordre,

    les utiliser tous on n’écrire que 4 vers …

    c’est vous qui voyez, selon votre inspiration ….

    Les fins de vers imposées :

    lascar(s)

    andouille

    zigouille

    avatar

    malabar

    magouille

    sonar

    Zanzibar

    coaltar

    chatouille

    dollar

    quenouille

     

    Oligarchie chez les volatiles 

    Les croqueurs: Défi N°185

    Les croqueurs: Défi N°185

    Eh les lascars !

    Oui,  vous, les rois de la glandouille

    Qui mâchouillez des malabars

    Les yeux hagards

    On dirait qu’ tout part en quenouille ! 

    Bande de fêtards !

    Vous m’avez l’air dans le coaltar

    Encore une bringue dans le Zanzi bar ?

    Faudrait quand même passer au vert

    Laisser  d’ coté  toutes vos magouilles

    Vos embardées, vos avatars

    Vos déboires et tous vos dollars 

    Et arrêter de faire l’andouille 

    Pour retrouver vos  bonnes manières.

     

    Les croqueurs: Défi N°185

    VOS GUEULES LES MOUETTES!

    ON EN A MARE!

    D’ être les pigeons dans cette histoire

    Il se fait tard 

    Et à n'plus becquer que vos miettes

    On s'égosille, on s'émoustille

     On a l’gosier qui chatouille

    Réactivez

     Vite vos  sonars

    Et dégagez

    Ou sinon gare !

    A défaut d'une bonne tambouille

    La faim

    Justifiant  les moyens

    Il s’pourrait bien qu’on vous zigouille!

    Si vous nous cherchez trop des pouilles!

     

    Les croqueurs: Défi N°185

    Les croqueurs: Défi N°185

    Chloé

     

     

    Pin It

    8 commentaires
  • Les croqueurs de mots

    N°175

    jeudi poésie  

    08/12 libre

    A la barre 

    Jeanne Fadosi

    http://croqueursdemots.apln-blog.fr/2016/11/28/defi-175-jeanne-fadosi-a-la-barre-no-actuality/

     

    Le vieux banc

     

    Moi le vieux tatoué, en  lettres de noblesse

    Dans mes veines vermoulues,  où s’écoule ma sève,

    Je porte en mon sein,  toutes les traces du temps, 

    Du cristallin  iodé et  de toutes  les promesses

    Que font les amoureux, en contemplant la grève.

    A l’ombre d’un pinastre,  tourné vers les « Glénan »

     

    Je regarde le monde et vois passer les gens

    Au rythme des saisons, des marées  et du vent.

     

    Ces barbons et  ces jeunes qui baillent aux corneilles.

    Ces enfants insouciants et ces mères qui veillent. 

    Ces filles affriolantes sous le ciel de l’été, 

    Aux jupes virevoltantes et jambes fuselées.

    Ces badauds qui s’invitent, à l’heure du déjeuner 

    Au milieu des moineaux, des pigeons et des mouettes,

    Qui surveillent les passants et grignotent les  miettes. 

     

    Je vois s’asseoir des femmes, toutes de noir habillées

    Chuchotant leurs histoires et traînant leurs pensées,

    Et soigne les blessures, de ces  âmes esseulées 

    Pleurant dans l’abandon, la perte de l’être aimé.

    Je prends sur mes genoux, le poids des vies passées

    Celles de ces  vieux marins, aux visages burinés

    Qui  contemplent  la mer,  guettant les chalutiers.

     

    Je creuse mon sillage,  aux heures des marées

    Imprimant leurs histoires,  dans mon bois nervuré

     

    Chloé

     

    Pin It

    3 commentaires
  • Les défis de la plume d'Evy

    Thème les mains 

     

    Mes mains

     

    Elles ont voyagé mes mains

    Au cœur de belles rencontres

    Sur les sentiers parfois troublés

    Où la beauté tapie dans l’ombre

    N’attend qu’un signe pour s’éveiller

    Elles ont aimé,

    Elles ont serré

    Elles ont donné

    De la tendresse

    Et des caresses

    A volonté

    Elles ont porté

    Elles ont aidé

    Dansé, chanté,

     Mimé, conté

    Pour que fleurissent sur les portées

    Des lendemains

    Faits de sourires ensoleillés

    Et si au fil du temps

    Un peu usées

    Elles se sont quelque peu  figées

    En perdant de leur allant

    Elles restent  dessous l’attelle

    Sans jamais se dévoyer

    Aimantes,  fidèles

    Et toujours tendres  en  amitié

     

     

    Chloé 

     

     

     

    Pin It

    4 commentaires