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    Défi d'écriture

     Mil et Une

     

    Jusqu'au 13 août à midi, nous vous proposons de participer à notre jeu d'écriture autant de fois qu’il vous plaira, 

    la seule contrainte étant que chaque titre 

    contienne le nom d’une carte à jouer.

    Lien du site dans rubrique lien vers blog extérieurs

     

    Ma proposition

     

     

    L'as Siègeur 

    L'as Siègeur de Chloé

    Moi j’avais le carré d’as

    L’as Cérure, L’as Vegas

    L’as Trakan

    Et l’as Saillant

    Mais  je perdis la bataille

    Pas la guerre !

    Coup d’poker !

    Et der de der !

    Car lui avait l’atout cœur

    Vieille canaille !

    Et retrouvai mes couleurs

    Quel charmeur!

    Dans les bras de l’as Siègeur

     

    Chloé

     

     

     

     

    L'as Siègeur de Chloé;

     

     

    Les commentaires sur Mil et Une

     

     


    Ghislaine
    10/08/2016 13:55

    et moi j'ai l' as partam na !!!!!!!!

     

    JAK05/08/2016 19:16

    J’espère n’ a pas trop pris l’ ascendant sur ton cœur

     

    Chloé05/08/2016 20:14

    j'y avais pas pensé à l'as Cendant! Je le retiens celui là!

     

    vegas sur sarthe05/08/2016 19:00

    L'as à toutes les sauces, ça a du bon :)

     

    Chloé05/08/2016 20:13

    Faut éviter l'as Itude !

     

    Chloé05/08/2016 18:13

    Oh que oui Mony! je vois que tu as cerné l'énergumène que je suis!

     

    Mony05/08/2016 17:54

    Je pressens que tu t'es amusée, Chloé :)

     

    Jeanne Fadosi05/08/2016 17:01

    charmant florilège de jeux de mots !

     

    Chloé05/08/2016 18:15

    Merci Jeanne. le jeu m'a inspirée!

     

    almanito05/08/2016 16:53

    Très as...tucieux :)

     

    Chloé05/08/2016 18:35

    Y'aurait de quoi s'amuser! salut as Tucieux! Bonne fin de journée! Chloé

     

    jill bill05/08/2016 12:31

    Tu es certaine que ces as existent... sourire !

     

    Chloé05/08/2016 13:06

    Si si... Mais là je sors mon Joker! MDR!

     

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  • Défi d'écriture

    proposé par Mil et Une 

    le mot à inclure est

    Mercredi 

     

     

    L'ombre du vent.  Chloé

     

     

    L'ombre du vent 

     

    Dans l’ombre du vent 

    Nos trois amis conversent

    Autour de ce roman

    Digne d’une série noire

    Bavardages impromptus

    Un mercredi d’été

    Autour d’une sombre histoire

    Où le papier s’enflamme

    De feux incandescents

    Et chacun s’interroge

    Se  demande quel ouvrage

    Du feu de cet enfer

    Il aurait pu sauver.

     

     Chloé

    L'ombre du vent.  Chloé

     

     

    Inspiré du roman de Carlos Ruiz Zafon 

    lien  

    roman de Carlos Ruiz Zafon

    L'ombre du vent.  Chloé

     

     

    Les commentaires sur Mil et Une

     

    emma26/08/2016 11:22

    la référence au cimetière des livres, et emprunter ce titre est une belle idée

    pascal levaillant26/08/2016 09:23

    j'aime: "Et chacun s’interroge
    Se demande quel ouvrage
    Du feu de cet enfer
    Il aurait pu sauver."

     

    Jak25/08/2016 10:29

    Belle Balade dans Le Cimetière des Livres Oubliés un merveilleux roman que j’ai lu.

    Merci de me l’avoir fait retrouver je vais le relire

    Josette24/08/2016 10:05

    l'ombre du vent m'a emporté dans son tourbillon il y a qq années...

    almanito23/08/2016 20:11

    C'est marrant, quand j'ai vu le sujet de la semaine, j'ai immédiatement pensé au Cimetière des livres oubliés, du même auteur. Nous sommes sur la même longueur d'onde:)

     

    Mony23/08/2016 15:29

    Je découvre ce livre grâce à toi, Chloé :)

     

    L'ombre du vent.  Chloé

     

     

     

     

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  • Les croqueurs de mots

    La mare aux Poulpikets. Chloé

    http://lacommunautedescroqueursdemots.apln-blog.fr/

     

    Défi N°174

    Raconter une histoire qui met en scène

    Trois personnages

     Jules

    Jeanne et sa cane;

    Un personnage de petite taille 

    Lieu

    Une mare près de l'église

    Objet

    Une pendule

     

     

    La mare aux Poulpikets

    http://gfol1.morganirishfairy.com/Vign_lutins_ws59887041.jpg

     

    Dans un petit hameau de Bretagne, au pied des monts d’Arrée, courait une rumeur étrange  qui provoqua l’émoi de tous les villageois.

     

    Sur la place du village, on ne parlait que de ça ! La mare près de l’église  était ensorcelée ! Plus un canard n’y barbotait, plus une grenouille rousse n’y coassait, le bel héron cendré ne s’y abreuvait plus et dans le fond de l’eau pas  l’ombre d’un gardon. Les pêcheurs avaient tous désertés et  même la cane de Jeanne, qui  dans le reflet de l’eau aimait tant se mirer,  faisait sa forte tête, refusant d’s’y  baigner.

    Jules, le maire du village et le mari de Jeanne, pourtant fort occupé, en voyant son village à ce point dépité et la cane de Jeanne tellement désespérée, décida donc d’agir. L’affaire était sérieuse, il fallait la régler

    Voulant tirer au clair, cette curieuse histoire, sur la place de l'église  où se trouvait la mare, Jules convia le conseil  et tous les villageois. Chacun exprima ses idées et  il fût décidé  à l’unanimité, des actions à mener.

    La mare fût vidée pour voir si par hasard, elle était polluée, mais l’eau analysée fut de bonne qualité et ne révéla pas la moindre anomalie.

    Les nappes souterraines furent également sondées et  la qualité de l’air  aussi expertisé mais à nouveau rien ne fut décelé.

    L’eau de la mare ayant été filtrée, ils tentèrent  à nouveau d’y remettre quelques canes et quelques poules d’eau mais ce fût un désastre tant elles furent effrayées, filant à toutes pattes afin de se sauver.

    Ils firent des battues, espérant là trouver peut être des braconniers, ou quelques prédateurs ou mauvais plaisantins mais là encore, ils rentrèrent bredouille et ne trouvèrent rien.

    L’enquête tournait en rond et plus les jours passaient, plus la rumeur enflait, chacun l’alimentant de sa petite histoire.  L’un disait avoir vu  de curieux feux follets au dessus de la mare : l’autre, une sorte d’hurluberlu, tout de vert vêtu, sautant  de branche en branche dans les grands châtaigniers ; Yvonne  elle,  affirmait que plusieurs nuits durant quand la pendule sonnait les douze coups de minuit, on frappait à sa porte  et  que quand elle l’ouvrait, elle n’y trouvait personne….. Même sa Jeanne  s’y mettait, affirmant que le soir elle entendait pleurer quelqu’un près de la mare.

    Jules était fort inquiet. En proie sans nul doute aux hallucinations, les gens de son village perdaient tous la raison.

    Quel était ce mystère qu’il ne pouvait percer !

    Avec Antoine, son vieil ami d’enfance, il décida de s’installer, un temps donné, sur le rivage,  dans la cabane du pêcheur. Jeanne tiqua quelque peu mais au regard de la cause, elle finit par céder.

    Le premier soir, ils ne virent rien et passèrent une nuit blanche. Le deuxième,  ils crurent entendre des rires mais n’aperçurent personne et eurent le sentiment que quelqu’un les épiait. Au troisième, quand la pendule marqua les 12 coups de minuit, ils virent  venir vers eux un curieux personnage aux oreilles pointues, tout habillé de vert. Nullement effrayé, l’étrange farfadet, se mit à sautiller et à gesticuler tout en baragouinant quelques mots inaudibles, d’une voix très aiguë quelque peu enfantine..

    http://gfol1.morganirishfairy.com/KOTE5_ws58948757.jpg

     

    Quand ils s’en approchèrent, il ne se sauva pas  mais resta à distance, les observa un peu  puis sauta dans la mare et d’un coup disparût.

    Dans la journée, ils ne le revirent pas mais à l’ondulation de l’eau décélèrent sa présence.

    Le lutin vert ne se montrant point le jour, Jules et Antoine reprirent respectivement leurs occupations en journée, se retrouvant à la cabane que le soir à la nuit tombée. Voulant tous deux y voir plus clair et élucider l’affaire, ils se gardèrent bien d’en parler et même Jeanne n’en sût rien.   .

    Et chaque nuit, le petit  farfadet surgissait de la mare et réapparaissait s’approchant d’eux, toujours un peu plus près. Il se montrait espiègle, un tantinet farceur ne cherchant qu’à jouer, qu’à rire, qu’à s’amuser et quand ils purent comprendre, qu’en fait il s’ennuyait, qu’il faisait peur aux poules, aux poissons, à la cane de Jeanne, juste pour taquiner, tous deux furent rassurés. Pour lui donner un nom, ils l’appelèrent Green.

    Le mystère cependant pour eux restait entier.

    Bien qu’il n’y croyait guère, à la mairie Jules fouilla les archives afin de retrouver toutes ces vieilles légendes  qui entouraient la lande de nos  contrées bretonnes. L’idée était absurde, c’est ce qu’il se disait mais ce curieux p’tit homme ne ressemblant en rien à  des êtres connus, était tellement étrange !

    A force de chercher, Jules finit par trouver un manuscrit ancien qu’il ne pouvait dater, dans lequel on parlait d’une rivière d’argent, au pays de l’Arée. Dans cette rivière  toujours aux dires de la légende,  vivait une reine entourée de ses fées. Nul ne devait les voir, afin de préserver le secret du royaume. Un jour l’une d’entre elles enfreint sans doute la loi, en  parlant un instant  aux garçons du village. Quand la pendule annonça les  douze coups de minuit , elle fut donc bannie et jetée dans la mare  d’un village  avec ses farfadets aux oreilles pointues.  

    Quelques siècles plus tard, la rumeur courut qu’un pêcheur  l’attrapa et pour quelques pièces d’or l’a  céda à son maître qui fit construire dans la forêt d’Argoat, pour elle et pour ses elfes, un lac  tapissé d’or,

     Au bas du parchemin, il y avait des dessins où l’on voyait la fée  avec un farfadet à tout point ressemblant à Green.

    Le soir Jules confia à Antoine qui en resta sans voix, le fruit des ses recherches tout en se demandant s’il n’ perdait pas la tête.

    Green pointant le bout d’son nez, il lui montra le parchemin.

    En voyant son image et celle de la fée il  lui sauta au cou comme pour l’embrasser

    « Green, Green, Green  se mit il  à  crier, Green veut voir la fée pour retrouver les siens »

    « Mais tu parles, s’exclama le pauvre Jules complètement chaviré ! Alors tu nous comprends et ne nous disais rien nous laissant dans le noir »

    «  Bien sûr, que je comprends, je suis un Poulpiket de la race des génies et si je me suis tu c’est que j’ voulais être sûr que t’étais bien le messager qu’on m’avait annoncé »

    Green conta son histoire. Depuis plus de 1000 ans, il dormait dans la mare mais au dernier printemps il s’était réveillé, abandonné de tous, sans savoir où  sa fée et ses nombreux  amis s’en étaient tous allés.

    Jules se dit alors qu’au point où il en était, il n’avait d’autre choix que d’croire la légende . Il en parla à Jeanne et suivant ses conseils, convia tout le village, juste devant la mare pour leur conter l’histoire de Green, le Poulpiket.  Beaucoup furent incrédules mais quand ils virent Green, qu’ils purent lui parler, plus personne  ne douta. .

    Quelques jours plus tard, aidé des villageois qui l’avaient adopté, Green rejoignit les siens dans le lac d’Argoat et en fût très heureux.

    Et tout rentra dans l’ordre dans le petit village au pied des monts d’Arrée.  Dans la mare aux Poulpikets, barbotèrent les canards, croassèrent  les grenouilles et les hérons cendrés revinrent  s’y abreuver…

    Quand à la cane de Jeanne, à c’qu’en dit la rumeur, elle pondit des œufs d’or.

     

    Chloé

     

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    La plume d'Evy :

    http://plume-de-poete.over-blog.com/

    DÉFI N° 97 THÈME

    " LE REFLET DU MIROIR "

     

     

    Miroir, mon miroir

    La plume d'Evy : Défi N° 97 /thème le reflet du miroir

     

    • Miroir, mon miroir, dis moi ce que tu vois ?
    • J’y vois ! j’y vois ! En l’absence de lunettes sur mon nez, en toute vérité, je n’y vois pas grand-chose !
    • Alors plisse les yeux ! Mets ta face grossissante ! Fais un effort quoi !
    • Ma foi, je reconnais que j’y vois un peu mieux ! Fichtre  ! J’hallucine ! Quelle est cette rigole, que dis je  ce ravin qui au cours de la nuit à creusé ce chemin entre tes deux sourcils ?
    • (rires) Un ravin dis-tu ? Vraiment tu exagères ! Tout juste un petit sillon ! Pour sûr que t’es miraud car ce léger creusé, ne date pas d’hier ! C’est la ride des bigleuses, des airs renfrognés, celle aussi des soucieux, des sérieux et esprits tourmentés !
    • Ah ! Vite, vite repoudre toi  le front !

    Puis regardant à nouveau

    • Et ces rayons de vélos complètement biscornus qui entourent de moitié le contour de tes yeux ?
    • Comme tu peux être sot, superficiel, idiot ! Ce sont des rides d’expression qui plissent et font le bal comme un accordéon  au gré de mes sourires, de mes rires emportés ! Je les aime moi ces soleil lumineux  qui réchauffent les cœurs et reflètent nos âmes ! Ne peut-on donc vieillir  tout en gardant du charme ?
    • Sans doute ! Soit ! Admettons ! Mais reconnais tout de même que là ces petites tâches…
    • Où ? Quoi encore ces petites tâches ? Quel rabat joie tu fais ! En voila une affaire pour trois p’tits grains de beauté qui avec fantaisie ont tranquillement germé sous le soleil d’été  pour fleurir en hiver ! Trois minuscules grains de beauté en voilà une affaire !
    •  Vraiment ? Et ce….
    • Ça ? Qu'est ce que t'es rabat joie! Cette fois tu m’indisposes! Tu touches là mon cher à un point culminant de mon anatomie qui  me valut jadis quelques taquineries ! Un promontoire mon cher, que dis- je une éminence,  qui fit la renommée et toute la beauté de cette reine Égyptienne dont j’usurpe le nom, à un détail près,  pour en faire mon pseudo. Un nez droit, légèrement pointu qui détecta l’essence  de ces filtres d’amour aux senteurs de lotus, de nénuphars blancs auxquels succombèrent les plus beaux Apollons. Vous en manquez l’ami  et vous restez de glace, car avoir du nez  est un grand privilège que certes vous n’avez pas. Vraiment   tu me désoles ! Tu ne changeras jamais ! A tout considérer, ta vision éclairée me donne le bourdon    et préfère de loin ta vue bien embrumée où le flou artistique gomme tous mes vices cachés !

     

    Lui  faisant volte face quelque peu agacée,  elle tourna les talons et s'en alla vaquer à ses occupations.

     

    Chloé

     

    Autre style

    extrait  du miroir de Lisa

    roman en confection 

     

    Le miroir de Lisa

     

    Son reflet tout à coup volait en éclat  et se dispersaient sous ses yeux les débris d’une vie aux multiples facettes, tant de fois colmatée !  Ce fragile échafaudage n’avait pas résisté et  l’effort de  toute une existence durant laquelle elle avait combattu avait été vain ! De ses assauts ne restaient que les cendres !  Avait-elle vraiment existée ? N’était-elle pas seulement  cette simple illusion qu’elle avait  fabriquée pour se donner une forme alors qu’elle se réduisait  en fait à de minuscules particules sans importance gisant sur le sol ! Le vilain petit canard refaisait surface mais cette fois il s’imposait à elle comme une réalité  contre laquelle  elle n’était plus en mesure de lutter.

    ...

     

     Chloé

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Défi n° 77 

    Thème le monde 

     

    Première proposition 

    Extrait d'un conte que j'ai écrit,

    intitulé Joséphine et le petit Prince

    ou

    Il était une fois la Différence

     

    Regarde le monde

     

    A la naissance, Hutché avait un pied déformé; c'était son destin et personne, non personne n'y pouvait rien! Parce qu'il était différent  le petit indien pensait qu'on ne l'aimait pas,  que jamais il ne ferait la fierté des siens parce qu’il ne serait jamais un grand chasseur de chevaux sauvages!   

    Joséphine, son ange gardien, il l'avait souvent appelé quand il était désespéré mais le vent soufflait dans sa tête et il ne l'entendait pas quand elle lui disait :

     

    « Regarde le monde, Huché,

    Regarde la terre de tes yeux,

    Elle apporte la semence, le droit à l'existence

    Et recueille en son sein,

    le plus précieux des biens

    Regarde la terre de tes yeux Hutché

    Elle est pour toi une mère

     

    Regarde le ciel de tes yeux,  Hutché

    Il t'apporte de l'eau, du soleil sur ta peau

    Il fait naître le jour et la nuit tour à tour

    Regarde le ciel de tes yeux Hutché

    Il est pour toi un père

     

    Toutes les choses vivantes sont leurs enfants

    Qu'elles aient des ailes,

    des jambes ou des racines

     

    Tu es toi aussi

    De la famille des choses vivantes

    Préserve à jamais 

    Ce lien qui t'unit à ta mère,

    à ton père et aux tiens!

    Regarde le monde, Hutché

    Regarde le monde"

     

    Mais parce qu'il était malheureux, Hutché se fermait à ceux qui voulaient lui ouvrir les yeux. Son cœur devenait froid, il se sentait perdu ! Où était le nord, où était le sud, où était l'ouest des prairies quand il pleurait loin des tipis!

     

    Un jour pourtant, il se mit à guetter le renard, à observer les castors au bord de la rivière et sans le savoir il regarda le monde.

    Un soir il vit un étalon magnifique! Imitant les bruits de sa respiration, le petit indien s'en approcha, lui tendit de l'herbe et lui murmura quelque chose à l'oreille. Hutche sentit alors le museau du Santa Tanka dans le creux de sa main et la vie qui battait là plus fort que tous les tambours du monde réunis. Son cœur et celui de son nouvel ami battaient ensemble comme un seul cœur!  

    Cette nuit là quand le petit indien regagna son village, acclamé par la tribu des Dakotas,  ses yeux étaient calmes comme un ciel d'été car lui seul détenait le pouvoir de parler aux chevaux sauvages.

    Chloé

     

    Deuxième proposition

    Dans un style totalement différent

     

    La spirale Infernale  

     

    Dans ce monde médiatique

    Devenu trop étroit

    Se cultivent, les clivages, la misère  et l’effroi

    Avec en  toile de fond comme seule thématique

    De défendre nos idées,

    Nos principes et nos droits

    Et l’on injecte la peur

    Étranglant à la source toute forme de rébellion

    Et l’on exploite l’horreur

    Pour nourrir la puissance  et la domination

    Mais comme pour bien régner, il faut une division

    On gratifie les uns par une promotion

    En dépréciant les autres jusqu’à leur soumission.

    On prône l’exclusion, les guerres de religion

    La violence, l’injustice, la précarisation

    Qu'importe les moyens,

    Tous les profits sont bons

    Stratégies offensives, suprême exaltation

    D’un pouvoir en dérive qui n’a d’autre érection  

    Que la domination, le fric et l’ambition. 

    Puis chacun s’habitue, suis sa destination

    Dans le déni total ou dans l’abnégation

    Les uns s’installent

    Et nourrissent à leur tour,

    leurs propres ambitions,

    Affichent leur  standing, exposent leur étal

    Détournant  le regard et toute leur attention

    De ceux qui n’ont plus rien et qui crèvent la dalle.

    D’autres se bercent d’illusions

    Se laissant  emporter vers ce monde féodal

    Par ce grand  tourbillon de  la consommation

    Où la modération a perdu la raison

    Et dans cette frénésie, dans ce monde frivole

    La jeunesse à son tour se perd ou bien s’isole. 

      C'est dans cette  grande spirale,

    devenue infernale

    Que nos terres s’assèchent

    et nos âmes se fanent

    L’humanité  s’égare au milieu d’un dédale

    Où c’est le tout ou rien qui l’emporte et qui gagne

    Alors

    Réveillons nous car l'enjeu est crucial

    Et quittons à jamais cette position fœtale

    En redressant le tronc vers un autre idéal

     

    Chloé

     

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  • DÉFI N° 85 THÈME " J'ASSUME "

    La plume d'Evy. Thème n° 85. J'assume

    http://plume-de-poete.over-blog.com/

    Petite intro, histoire de ...

        

    « Je suis, une pâte, une petite barbotine,  une farce malicieuse,  que dis je, une crème, faîte de blé tendre ou de froment sucré,  à savourer avec délicatesse pour que je sois digeste !

    Je suis Bretonne bien sûr!

    Et j’assume de l’être  

     

    La plume d'Evy. Thème n° 85. J'assume

    La plume d'Evy. Thème n° 85. J'assume 

    Prise par le temps et trouvant que ce texte collait bien au thème, je vous propose donc en mode humoristique,

    un texte déjà présenté à Mil et une.

    (désolé pour ceux qui l'ont déjà lu)

    L’intitulé  d’origine étant

    Qui suis-je, où suis-je...

    Il sera ici au regard du thème

     

    J’assume ce que je suis ! 

     

    La plume d'Evy. Thème n° 85. J'assume

         Par une délicieuse nuit de printemps où tout le monde se la coulait douce, moi, de mon pseudo Chloé me débattais en vain dans le liquide amniotique de ma mère cherchant désespérément la sortie. Je vis donc précipitamment le jour, par l’issue de secours,  le 9 mai,  à 3 heures quarante cinq pour être précise. A mon arrivée,  mon père en chaussons, réveillé à une heure indélicate de la nuit me jeta un regard  désappointé en  laissant échapper avec une grande spontanéité  un  « bordel de  merde, encore une fille !

          D’un point de vue psychanalytique, le bébé au regard de Dolto étant à présent une personne et comprenant tout,  mon histoire vous l’imaginez bien démarrait au plus mal ! Prédestinée alors  dès le berceau à développer  au mieux une bonne névrose mais ne pouvant revenir à la case départ,  je pris le parti de rester. Certains naissent dans les choux, d’autres dans les roses, moi j’émergeais  en eau trouble!

           Bien que mon anatomie affichait le contraire je fus pour mon père, jusqu’à la fameuse "mue des homards" ce garçon quelque peu manqué, qu’il convoitait tant ! Maman, solidarité féminine émergeant,  fût au contraire ravie de cette nouvelle alliance  en devenir, ce qui me compliqua   ostensiblement  la tâche. D’une nature plutôt conciliante et ne voulant éveiller l’irritabilité ni de l’un ni de l’autre, je fis donc avec ces ingrédients, au grand désespoir de Yéyé ma sœur qui en perdait son latin,  un savant mélange dont je suis seule à connaître le secret! Dans cet amalgame succulent mais combien délictueux  j’étais,  moi qui ne savais pourtant pas nager, comme un poisson dans l’eau !

          Avec brio, je passais de mes jupes plissées à petits carreaux blancs et noirs  au short rose assorti à mes bottes de plage,  troquant dans une légèreté absolue le missel du dimanche contre  la vieille bécane, rouillée et bien trop grande pour moi,  de mon  père.

        Du haut de mes quelques centimètres, bien loin encore de toutes ces hautes considérations intello- psychanalytiques,  j’évoluais gaiement dans cette joyeuse mixture et  je m’y retrouvais ! Pas de conflits intérieurs, même pas l’ombre d’un questionnement, tout s’harmonisait sans aucun effort de ma part.

         Les choses se compliquèrent sensiblement à l’âge,  où sensée quitter  les modèles familiaux pour devenir MOI, ne me restaient plus que mes épices très  personnelles, colorées certes mais peu consistantes ! S’en suivit vous l’avez deviné  ma première crise existentielle. Tout étant en chantier, Je dois reconnaître que celle-ci dura plus longtemps que prévu et perdura quelque peu dans le temps.

    Mes crises existentielles  successives ayant momentanément faits une pause, je  peux aujourd'hui vous dire de façon assumée,  que je suis ce mélange contradictoire et détonnant de ces deux être chers qui sans  le savoir  ne s’accommodaient  pas si mal !  Le tout bien évidemment est agrémenté  d’aromates et d'épices personnels très relevés auxquels  se rajoutent, il va de soi, mon petit grain de folie, mon  sens de l’humour et de la dérision,mon énergie et  ma créativité, qui donnent à ce que je suis une texture et coloration assez particulières: mi  poivre et sel,  mi figue- mi- raisin.  Un panaché souvent détonnant,  je vous l’accorde quand  le raisonnement, la passion, les ressentis  se heurtent, se mêlent puis  s’entremêlent montrant de moi selon les courants et la force du vent, ce que j’ai sans doute de meilleur mais aussi de plus insupportable.

           Mon père  m’a laissé en héritage  sa petite taille  -1m56- et  46 kilos ; son nez légèrement en pointe,  son caractère bien trempé et  son versant parfois  taciturne et solitaire !  Ma mère indéniablement  le côté sœur Theresa ou abbé Pierre,  sans les accessoires ! 

           Pour mes collègues et amis qui m’appellent gentiment « l’électron libre »  je suis une  sorte d’atome chargé d’ions positifs et négatifs  qui se déplace  de façon incontrôlable dans la stratosphère,  en bravant toutes les intempéries.

           Pour mes supérieurs hiérarchiques nettement moins poétiques et conciliants, j’ai été  sans aucun doute une « emmerdeuse, une empêcheuse de tourner en rond »  ce qui ma valu régulièrement quelques retours de bâton et de manivelle.

          Pour mes minots et leurs petits, une mère et mamé   poule quelque peu envahissante,  génitrice de futurs Tanguy en puissance !

           Pour ce qui est de mon mari tout simplement «  une tendre chieuse » et je dois dire que l’image me plait assez !

          Je  crois que je suis surtout , à l’heure où je vous parle, une grande enfant d’ à peine  62 ans  qui n’a pas fini sa croissance, mais soyez en bien certain, même si le produit n’est pas complètement fini  (Rire) j’assume et j’en suis plutôt fière, ce que je suis et bien évidemment, vous l'imaginez bien,  j'en ris.

    Chloé

     

     

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