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     Humour Breton 

     

    C’est l’histoire d’un Américain qui veut visiter la Bretagne. Il décide de commencer par le pays bigouden. Et là, alors qu’il fonçait à tombeau ouvert dans sa superbe Cadillac, un virage un peu serré, et paf ! le voilà qui percute un arbre. 
    Un gars qui passait dans le coin l’emmène à l’hôpital de Pont-l’Abbé, et comme notre pauvre Américain a bien été amoché, il lui donne de son sang. Quelques jours plus tard, l’Américain sort de l’hôpital et décide d’aller voir son sauveur. 
    Il lui dit : « Vous m’avez sauvé le vie, pour vous remercier, voici un chèque pour vous. » 
    Et là le Bigouden regarde le chèque : 10000 dollars.

    Environ dix ans plus tard, notre Américain est chez lui au Texas, en train de visiter ses puits de pétrole, et il se dit que c’est dommage, il n’a pas eu le temps de profiter de la Bretagne, et décide d’y retourner. 
    Et alors là, même scène qu’il y a dix ans : même route, même virage, même arbre, et même gars qui l’emmène à l’hôpital et lui donne son sang. 
    L’américain, sortant de l’hôpital, se rend chez le gars, et lui donne un chèque pour le remercier. Le Bigouden regarde le chèque : 10 dollars ! Alors il dit, étonné : « Je ne comprends pas très bien, la dernière fois, c’était 10000 dollars. » 
    Et là, l’Américain lui répond : 
    « Yes, mais maintenant, j’ai du sang bigouden dans les veines. »

     

     

     

     

     

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  • A l'abordage

    Les Croqueurs de mots

    http://lacommunautedescroqueursdemots.apln-blog.fr/

     

    A l'abordage!

     

     

    Défi N° 169

    Sublimer cette sculpture 

    en utilisant vos plus beaux mots

     

     

    http://croqueursdemots.apln-blog.fr/2016/09/05/allez-hop-hop-au-boulot-defi-169-chez-les-croqueurs-de-mots/

      

     

    L'arbre de l'amitié

    A l'abordage!  

     

    De bronze ou de bois d’ébène 

    A l’arbre naissant

    Regardant le futur 

    S’éveille  au soleil levant

    L’âme de la nature

    Si profondément humaine

    ou

    En quête de sens

    Il façonne de ses mains

    Cet arbre futuriste

    Donnant aux lendemains

    La forme et les essences

    D’un monde plus humaniste  

     

    Chloé

     

     

    Au fil du temps 

    Comme l’épeire des jardins

    Tissant le fil du temps

    De  liens entrelacés

    Joliment ajourés

    Il brode de ses mains

    Dans la nuit étoilée

    Une toile  de dentelle

    Aux senteurs boisés

    Et fait naître une femme

    Qui au son des crécelles

    Du bruissement du vent

    Laisse danser son âme

    Avec légèreté

     

    Chloé

    Panier de Feuilles d'Automne 

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    Musique à cœur ouvert 

    Thème n°252

     

    http://frambie.eklablog.fr/les-themes-p715642 

    Le cavalier sans tête

    De Damien Saez

     

    Je vais comme une pierre lancée
    Au milieu des buildings
    Je traverse la plaine comme un souffle sans bruit
    Je vais comme une flamme sous la neige brûlante
    Que nul ne peut éteindre

    On ne m'a donné ni arme ni larmes à mes yeux
    Que ce cheval d'acier noir et ce corps sans visage
    J'ai l'âme de l'enfant et la mémoire du vieux
    L'éternité c'est long quand on marche sans cœur

    Je suis le cavalier sans tête
    Et je cherche un amour
    Au travers les tempêtes
    Moi je cherche le jour
    Moi je cherche la flamme
    Qui viendra m'éclairer
    L'âme

    Du haut de ma monture sur des escaliers de brumes
    J'entends le cri des hommes qui ont perdu l'amour
    Alors j'envie soudain ceux qui ont larme à l'œil
    Qui pleurent l'océan à se noyer dedans

    Celui qui m'a fait voulant faire de moi l'immortel
    Invincible il a fait l'armure mais il a oublié le cœur
    Puisqu'on a fait mon âme dans un acier linceul
    C'est de l'humain tout entier dont moi je porte le deuil

    Au hasard des cités, ami parfois je rêve
    De croiser sur la route une femme de cœur
    Qui juste par amour partagerait son être
    Mettre un peu de mortel à ma triste éternelle

    Je suis le cavalier sans tête
    Et je cherche un amour
    Je traverse tempête
    Moi je cherche le jour
    Moi je cherche la flamme
    Qui viendra m'éclairer
    L'âme

     

    A cœur ouvert. thème la tête

     

    Si je perds la mémoire 

    Zaz

     

    J’me sens brocante, j’suis la méchante,
    Si mes enfants m’invitent, je fais la pas contente,
    Et quand ils me visitent, je suis la transparente,

    J’me sens pâlotte, je me sanglote,
    Mes enfants me nettoient, des inconnus me sortent,
    À croire quand je me vois, que je suis déjà morte,

    Si je perds la mémoire, faudrait pas s’inquiéter,
    C’est qu’ma vie est au soir d’une triste journée,
    Si je perds la raison, faudrait pas s’en vouloir,
    Si c’est plus ma maison, laissez-moi dans l’couloir,
    Si je perds les pédales, et si ça vous inquiète,
    Si ça vous fait trop mal, je n’sais plus qui vous êtes,
    Et si je perds la boule, n’ayez pas trop pitié,
    Ma tête est une foule de visages oubliés,
    J’me sens friperie, j’me fais momie,
    Mes enfants me déplacent, comme un vieux manuscrit,
    Et j’ai les feuilles qui cassent, et je suis mal écrit,

    J’me sens bizarre, j’me vis trop tard,
    Si je repense aux instants, où j’ai fait sans savoir,
    La course avec le temps, sans me dire au revoir,

    Ref

    Si je perds la mémoire, faudrait pas s’inquiéter,
    C’est qu’ma vie est au soir d’une triste journée,
    Si je perds la raison, faudrait pas s’en vouloir,
    Si c’est plus ma maison, laissez-moi dans l’couloir,
    Si je perds les pédales, et si ça vous inquiète,
    Si ça vous fait trop mal, je n’sais plus qui vous êtes,
    Et si je perds la tête, n’ayez pas trop pitié,
    Bientôt je serai bête et vous aurez oublié,

    Zaz

     

    A cœur ouvert. thème la tête

    "Avec la tête, avec le cœur"

    Claude françois

     

     

     

     

    Un dimanche soir d'hiver
    Il pleure le petit garçon
    Car il retourne à la pension
    Dans l'auto qui le reconduit
    Il sanglote sans dire un mot
    Les yeux baissés le cœur gros
    Sa mère le rassure tout bas

    Tu vas bien t'amuser là-bas

    [Refrain] :

    Il a dit oui avec la tête

    Il a dit non avec le cœur
    Il a sourit avec la tête
    Il a pleuré avec le cœur
      
    Le petit garçon est grand
    Il vient juste d'avoir seize ans
    C'est presque un homme maintenant
    Voilà qu'il est amoureux
    Et ce soir il court la chercher
    Mais elle a une voix changée
    Tu m'en veux pas mais tu sais nous deux
    Tu sais ce n'était pas sérieux
     
    A cœur ouvert. thème la tête

     

     

    Extrait d'un poème de Prévert 

     

    Il a mis
    Son chapeau sur sa tête
    Il a mis son manteau de pluie
    Parce qu'il pleuvait
    Et il est parti
    Sous la pluie
    Sans une parole
    Sans me regarder

    Et moi j'ai pris
    Ma tête dans ma main
    Et j'ai pleuré.

     

    A cœur ouvert. thème la tête

     

    Et une petite  dernière pour la route

    Pour le plaisir des petits

     

    De la tête aux  pieds 

    Steve Warring

     

    A cœur ouvert. thème la tête

     

     

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    Marianne se promène

     

     

    Marianne se promène

    Sur les rives de la Seine

    Son joli cœur s'égrène

    Marianne a de la peine

     

    Mais où s'en vont les "je t'aime"

    Ces mots tendres tissés de laine

    Ces refrains et ces rengaines

    Mais où s'en vont les "je t'aime"

     

    Is s'envolent tout doucement 

    Au milieu de nos rêves d'enfant

    Mais ne s'éloignent jamais vraiment

    Marianne tu as le temps

     

    Au Paradis de Verlaine

    Dans le jardin de l'Éden

    Se retrouvent tous les "je t'aime"

    Ces mots tendre tissés de laine

     

    Et un jour tout simplement 

    L'un d'entre eux, te fera le serment

    D'un amour devenu plus grand

    Marianne viendra le moment

     

     

    Sur les rives de la Seine

    Marianne n'aie plus de peine

    Au paradis de Verlaine

    Se cultivent les mots de laine

    Et germeront toutes les graines

    Ces refrains et ces rengaines

    Dans des bouquets de poèmes

    Fleuriront tous les " je  t'aime

     

    Chloé

     

     

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    Défi d’écriture

    proposé par Mil et une

    Lien dans blogs extérieurs

     

    Jusqu'au 13 août à midi,

     Nous vous proposons de participer à notre jeu d’écriture

     Autant de fois qu’il vous plaira

    La seule contrainte étant

    Que chaque titre contienne le nom d’une carte 

     

    Ma proposition

     

     

     

    La dame de Pique

    (Inspiré de la dame de pique de Pouchkine)

     

    La nuit était déjà bien avancée, quand Simone de  Bertignac referma son livre- la dame de pique d’Alexandre Pouchkine-  regrettant presque de l’avoir si rapidement dévoré. « Bien joué Madame la comtesse   s’exclama t-elle tout haut. A bien mal acquis ne profite jamais !  Puis elle rajouta en s’esclaffant  « Quel benêt quand même cet Hermann, se donner tant de mal pour usurper la combinaison gagnante pour  au final  se méprendre en confondant l’as et la dame de pique ».

     

    Le vieux Eugène dérangé dans son sommeil sursauta, bougonna quelque peu en jetant  un regard ensommeillé à sa femme puis habitué à ses extravagances replongea dans les doux  bras de Morphée,  sans se hasarder à lui poser la moindre question.

     

    Dans l’obscurité totale de la nuit, Simone, fût hantée par des souvenirs lointains, qui lui revinrent  cruellement en mémoire et ne put trouver le sommeil. Elle aussi comme Anna Fedotovna, avait un jour  mis le doigt dans l’engrenage ! Emportée par cette frénésie diabolique  du gain, ce besoin compulsif de jouer et de jouer encore, elle  avait durant plusieurs années, côtoyer l’enfer. Peut être était elle prédestinée à cela !

     

    Issue d’une famille bourgeoise,  elle avait longtemps vécu avec ses parents près  de Vincennes et  avait  alors baigné très tôt dans cette atmosphère exaltante et quelque peu enivrante du jeu.  Son père  passionné de courses de chevaux, sans être cependant un joueur invétéré, l’amenait régulièrement le dimanche à l’hippodrome, occasion pour elle d’être un peu seule avec ce père qu’elle voyait si peu en semaine.  Elle aimait ce lieu particulier,  fascinée déjà  par l’excitation qui y régnait, l’ambiance  festive et conviviale qui s’y dégageait.

     

    Ses parents possédaient également une villa au bord de mer à Tourgeville à proximité de Deauville et y ils y venaient chaque été.  Deauville déjà réputée pour sa station balnéaire, son cadre exceptionnel, son casino, ses  hôtels,  était à l’époque le lieu de villégiature des gens aisés et s’y retrouvait en période estival  tout le  gratin parisien.

     

    A la mort de ses parents, dans les années soixante, elle avait alors 27 ans, la propriété De Deauville lui était revenue. Simone avait ressenti alors un immense vide et dans  la tradition familiale  avait continué à  y venir chaque été,  retrouvant là ses souvenirs et son cercle de relations.

     

    Le casino avait le vent en pourpre. Lieu branché et incontournable pour la jeunesse dorée, elle y retrouvait ses amis et l’ambiance si particulière et exaltante qu’elle aimait tant enfant. Dans ce décor fastueux où tout était conçu pour  que la clientèle  s’y installe dans la durée, Simone perdit rapidement pied. Elle connut tout d’abord, comme beaucoup,  l’ivresse des premiers gains  quand tout vous réussit puis s’en  suivies les premières pertes qui vous poussent à aller toujours plus loin pour se refaire jusqu’au jour où,  endettée, elle avait fini par sombrer dans le désespoir le plus  total. Qui sait, emportée  dans cette spirale infernale ce qu’elle serait devenue si elle n’avait pas alors rencontré dans ce moment crucial l’homme de sa vie, Eugène de Bertignac qui, à force d’ amour, de persévérance et de patience, l’avait aidé sans jamais défaillir, à s’en sortir.

     

    Cela faisait 52 ans à présent qu’elle partageait la vie D’Eugène. Ils s’étaient mariés, avaient quitté définitivement les fastes de la vie mondaine pour  s’installer à Candes St martin sur les bords de la Loire, petit village paisible, au coeur de la Touraine. La villa de Deauville avait été vendue, ses dettes remboursées et  respectant la promesse faites à son mari, elle n’y retourna jamais.

     

    Tout ça était bien loin d’elle aujourd’hui, même si de temps à autre, les  nuages du passé venaient encore quelque peu troubler son sommeil.

     

    Au petit matin, refermant la parenthèse de cette nuit agitée, après avoir pris son petit déjeuner Simone rejoignit son mari, dans le jardin. Là encore, il ne lui posa pas de questions. Il le connaissait ce regard un peu  perdu et se contenta de lui sourire tout en la prenant tendrement  par le bras.

     

    Retrouvant en un instant cette complicité qu’ils avaient toujours eue,  comme à leur habitude, ils se promenèrent longuement dans les allées du parc tout en conversant, s’extasiant devant chaque arbre, chaque fleur, chaque nouvelle bouture … La vie reprenait son cours dans cette quiétude qu’ils aimaient tant.

    Chloé

     

     

     

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  • Atelier de Ghislaine 

    Mots à placer 

    Balai, ballet, bon, bond,

     chaîne, chène, close , clause

    Errance 

     

    Un bon Coup d’balai

    Sans le moindre état d’âme

    Et ballet incessant

    De ces hommes et ces femmes

    Devenus exilés

    Qui trouvent portes closes

    Sur le sol étranger

    Ne pouvant faire valoir

    Au fond d’leur désespoir

    Aucune loi, aucune clause

    Qui puissent leurs assurer

    La brisure de leurs chaînes

    Une aire de liberté

    Et comme ces jeunes chênes

    Qui  viennent d’être plantés

    Ils recherchent épuisés

    Une terre pour se poser

    Afin de rebondir

    Et de se reconstruire

    Sans devoir toujours fuir

     

    Chloé

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